• Glossaire des méthodes Pert, Gantt, Mpm
     
      
    Le tableau ci-dessous regroupe un ensemble de termes clés utilisés particulièrement dans la gestion des graphes Pert et graphique de Gantt. Pour ce qui est de la méthode des potentiels métra, je vous recommande la lecture de l'article sur la méthode Mpm (dans les outils de gestion)
      


     
    Terme clé Description
    Chemin critique<o:p></o:p> Sur un graphe Pert, chemin reliant les tâches la marge totale est égale à zéro (0) partant du premier sommet (Début) au dernier sommet (Fin). Sur un graph de Gantt, le chemin critique est formé de la succession de tâches sur le chemin le plus long en termes de durée. Tout retard pris sur l’une des tâches de ce chemin entraîne un retard dans l’achèvement du projet<o:p></o:p>
    Chemin subcritique<o:p></o:p> Chemin qui risque de devenir critique<o:p></o:p>
    Contrainte<o:p></o:p> On distingue divers types de contraintes :<o:p></o:p> 
      
    A- Les contraintes potentielles, qui se décomposent en :<o:p></o:p> 
      
    1. Contraintes de succession ou contraintes d’antériorité : deux cas sont possibles.<o:p></o:p>
    • cas de deux tâches dépendantes (A et B) dont l’une (B) ne peut débuter que si la tâche précédente (A) est terminée.<o:p></o:p>
    • cas de deux tâches dépendantes (A et B) dont l’une (B) ne peut débuter que si la tâche précédente (A) non achevée, a débuté depuis un certain temps. il y a succession avec recouvrement.<o:p></o:p>
      
    2. Contraintes de date. Dans ce cas une tâche (A) quelconque ne peut débuter avant une date précise. On parle aussi de contraintes de localisation temporelle. <o:p></o:p>
      
    B-. Les contraintes disjonctives<o:p></o:p> 
      
    Deux tâches A et B utilisent une même ressource. La quantité de la ressource étant de 1, les tâches A et B ne peuvent être exécutée simultanément. On parle alors de contrainte disjonctive. <o:p></o:p>
      
    C- Les contraintes cumulatives<o:p></o:p> 
      
    Si l’on veut impérativement exécuter tout ou partie de A et B en même temps, il y aurait besoin de cumuler (augmenter) la quantité de la ressource. Cet engagement d’exécution simultanée crée une contrainte cumulative qui est de pouvoir disposer d’une quantité de ressource supplémentaire. La quantité finale de la ressource (cumul) ne pourra excéder les capacités disponibles au moment considéré.<o:p></o:p>
    Date au plus tard<o:p></o:p> (durée) sur une étape du graphe Pert, c’est la valeur située à droite. Elle représente la date ou durée de fin au plus tard de la tâche précédente et le début au plus tard de la tâche suivante du même sommet. La date de début au plus tard d’une tâche est la date à ne pas dépasser. Si non le retard affecte l’ensemble du projet. Elle est calculée du dernier sommet vers le premier sommet. Sa formule est présentée ci-dessous. <o:p></o:p>
      
    Soient :<o:p></o:p>
    • (Sa) et (Sb), deux sommets consécutifs <o:p></o:p>
    • d (ab) = durée d’une tâche quelconque entre les sommets a et b ;<o:p></o:p>
    • t(a) = date au plus tard du sommet (a)<o:p></o:p>
    • t(b) = date au plus tard du sommet (b)<o:p></o:p>
    • On initialise la date au plus tard du dernier sommet avec la valeur de sa date au plus tôt.<o:p></o:p>
      
    On aura : <o:p></o:p>
      
    Date au plus tard du sommet (a) : t(a) = Min [t(b) – d (ab)] pour toutes les tâches situées entre les deux sommets.<o:p></o:p>
    Date au plus tôt<o:p></o:p> (durée) sur une étape ou sommet du graphe Pert, c’est la valeur située à gauche. Elle représente la date ou durée de fin au plus tôt de la tâche précédente et le début au plus tôt de la tâche suivante du même sommet. La date de début au plus tôt d’une tâche est obtenue en cumulant la durée des tâches qui précèdent sur la séquence la plus longue. Ce cumul se fait du premier sommet vers le dernier sommet. Sa formule de calcul est présentée ci-dessous. <o:p></o:p>
      
    Soient :<o:p></o:p>
    • (Sa) et (Sb), deux sommets consécutifs ;<o:p></o:p>
    • d (ab) = durée d’une tâche quelconque entre les sommets a et b ;<o:p></o:p>
    • T(a) = date au plus tôt du sommet (a)<o:p></o:p>
    • T(b) = date au plus tôt du sommet (b)<o:p></o:p>
    • On initialise la date au plus tôt du premier sommet (S1) avec la valeur 0<o:p></o:p>
      
    On aura :<o:p></o:p> 
      
    Date au plus tôt du sommet (b) : T(b) = Max [T(a) + d (ab)] pour toutes les tâches situées entre les deux sommets.<o:p></o:p>
    Etape<o:p></o:p> Sommet ou évènement matérialisant le début ou la fin d’une tâche. Représentée par un cercle ou un rectangle dans le diagramme Pert. Chaque étape porte un numéro, une date de réalisation au plus tôt et une date de réalisation au plus tard. Les numéros servent à suivre l’ordre de succession des diverses étapes. Le premier sommet porte toujours le numéro 1.<o:p></o:p>
    Graphe<o:p></o:p> (Pert, MPM) Réseau composé d'une entrée et d'une sortie, ainsi que de points (appelés "sommets") reliés entre eux par des flèches (appelées "arcs")<o:p></o:p>
    Marge<o:p></o:p> Délai dont peut être retardé une tâche sans allonger la durée d’une tâche suivante ou du projet entier.<o:p></o:p>
    Marge absolue ou Marge certaine<o:p></o:p> La marge absolue d'une tâche est le retard que l'on peut admettre dans sa réalisation (quelle que soit sa date de début) sans retarder l’ensemble du projet.  Elle se calcule en retirant la durée de la tâche en question à l'écart qu'il peut y avoir entre sa date au plus tard de début et sa date au plus tôt de fin. <o:p></o:p>
      
    Si on considère :<o:p></o:p>
    • La tâche A situé entre les sommets a et b<o:p></o:p>
    • T(b) : date au plus tôt du sommet b. (fin au plus tôt de la tâche A)<o:p></o:p>
    • t(a) : date au plus tard du sommet a. (début au plus tard de la tâche A)<o:p></o:p>
    • d (A) : durée de la tâche A ;<o:p></o:p>
    • La marge certaine est considérée comme nulle lorsque son calcul donne un nombre négatif<o:p></o:p>
      
    Marge absolue de la tâche A = Max [0, T(b)  – t(a) – d (A)] pour toutes les tâches situées entre les deux sommets.<o:p></o:p>
    Marge libre<o:p></o:p> La marge libre sur une tâche est le retard que l’on peut prendre dans sa réalisation (sous réserve qu'elle ait commencé à sa date au plus tôt) sans retarder la date de début au plus tôt de toute autre tâche suivante. Si l’on dépasse la marge libre, certaines tâches suivantes sont retardées. Mais cela reste sans incidence sur la durée du projet. Sa formule de calcul est présentée ci-dessous. <o:p></o:p>
      
    Si on considère :<o:p></o:p>
    • La tâche A situé entre les sommets a et b<o:p></o:p>
    • T(b) : date au plus tôt du sommet b. (fin au plus tôt de la tâche A)<o:p></o:p>
    • T(a) : date au plus tôt du sommet a. (début au plus tôt de la tâche A)<o:p></o:p>
    • d (A) : durée de la tâche A.<o:p></o:p>
      
    Marge Libre de la tâche A = [T(b) – T(a) – d(A)] pour toutes les tâches situées entre les deux sommets.<o:p></o:p>
    Marge totale<o:p></o:p> La marge totale sur une tâche est le retard que l’on peut prendre dans sa réalisation sans retarder l’ensemble du projet et sous réserve que la tâche en question commence à sa date au plus tôt. Si l’on dépasse la marge totale d’une tâche, le projet prend du retard. Sa formule de calcul est présentée ci-dessous. <o:p></o:p>
      
    Si on considère :<o:p></o:p>
    • La tâche A situé entre les sommets a et b<o:p></o:p>
    • t(b) : date au plus tard du sommet b. (fin au plus tard de la tâche A)<o:p></o:p>
    • T(a) : date au plus tôt du sommet a. (début au plus tôt de la tâche A)<o:p></o:p>
    • d (A) : durée de la tâche A ;<o:p></o:p>
    • contrairement à la marge libre, la marge totale tien compte de toutes les tâches situées entre les sommets (a) et (b)<o:p></o:p>
      
    Marge Totale de la tâche A = Min [t(b)  – T(a) – d (A)] pour toutes les tâches situées entre les deux sommets.<o:p></o:p>
    Réseau<o:p></o:p> Diagramme. Ensemble des tâches et des étapes qui forme le graphe Pert. Il est limité de bout en bout par une étape de début et une étape de fin. On lit un réseau de la gauche vers la droite. Les arcs (tâches) qui le composent sont orientés dans ce sens. Il n’y a jamais de retours. On ne peut représenter une tâche que par une seule flèche.<o:p></o:p>
    Ressources<o:p></o:p> Personnes, matières, produits, équipements utilisés dans le projet.<o:p></o:p>
    Sommet<o:p></o:p> Voir : Etape<o:p></o:p>
    Tâche<o:p></o:p> 
     
    C’est une opération du projet. Elle est représentée par une flèche ou arc dans le diagramme Pert et par une barre horizontale dans le diagramme de Gantt. Elle a un nom, une date de début, une date de fin, et un sens. La longueur des flèches est sans importance ni influence.<o:p></o:p>
    Tâche critique<o:p></o:p> Tâche avec marge nulle et située sur le chemin critique. Un retard sur l’une de ces tâches affecte immédiatement le délai final du projet.<o:p></o:p>
    Tâche fictive<o:p></o:p> Tâche de durée nulle, sans influence dans la durée globale du projet. Elle permet de matérialiser une relation d’antériorité entre deux Tâches parallèles et une Tâche suivante.<o:p></o:p>
    Tâche jalon <o:p></o:p> Les jalons permettent de scinder le projet en phases clairement identifiées, évitant ainsi d'avoir une fin de projet sans échéance intermédiaire. Un jalon peut être la production d'un document, la tenue d'une réunion … c’est une tâche de durée nulle, représentée sur le diagramme Gantt par  un triangle à l'envers ou un losange<o:p></o:p>
    Tâches convergentes<o:p></o:p> Deux tâches qui précèdent la même étape. <st1:personname productid="La T¬che" w:st="on">La Tâche</st1:personname> suivante ne peut être réalisée que si les Tâches précédentes sont terminées.<o:p></o:p>
    Tâches divergentes<o:p></o:p> 
     
    Tâches simultanées, qui commencent en même temps et à la suite d’une même étape.<o:p></o:p>
    Tâches parallèles<o:p></o:p> Tâches sans aucun lien d’interdépendance. Elles sont réalisées concomitamment<o:p></o:p>
    Tâches séquentielle <o:p></o:p> Deux Tâches qui ont un lien d’interdépendance. La tâche en aval ne peut être exécutée tant que la tâche amont n'est pas réalisée<o:p></o:p>
     

    OUTGDA Mektar


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  •                                      Glossaire sur les méthodes de calcul des coûts
      
     

      


    Ces définitions sont extraites de divers ouvrages spécialisés en contrôle de gestion, et de sites spécialisés.
    <o:p style="font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; "> </o:p> <o:p style="font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; "> </o:p>
    ABC (Activity-based costing)<o:p></o:p> Méthode de calcul des coûts qui consiste à évaluer le coût de revient des produits en disant que ce ne sont plus les produits qui consomment les ressources mais les activités qui seront à leur tour consommées par les produits

    <o:p></o:p>
    Assiette de frais<o:p></o:p> Unité monétaire qui permet de mesurer l’activité d’un centre de structure. Certains centres d’analyse ne peuvent mesurer leur activité par une grandeur physique (exemple : l’administration, la gestion des bâtiments,…).<o:p></o:p> 
      
    Le taux de frais permet l’imputation des charges des centres de structure aux coûts des produits.

    <o:p></o:p>
    Centres d’analyse<o:p></o:p> Divisions comptables de l’entreprise. (ex : administration, approvisionnement, production, distribution). Elles permettent de gérer l’affectation des charges indirectes. Dans le processus de détermination des coûts, les charges indirectes sont réparties entre les centres d’analyse (répartition primaire). Le coût de chaque centre d’analyse est ensuite imputé aux comptes de coûts des produits à l’aide de clefs de répartition.<o:p></o:p> 
      
    Les centres d’analyse sont de trois types :<o:p></o:p>
    • Les centres principaux : où les charges indirectes peuvent être affectées à un coût (ex : approvisionnement, production, distribution);<o:p></o:p>
    • Les centres auxiliaires : ils regroupent dans un premier temps, des charges communes à plusieurs activités. Leurs coûts ne peuvent être imputés directement au coût d’achat, de production ou de distribution ;<o:p></o:p>
    • Les centres de structure : où l’imputation des coûts faite directement sur le coût de revient des produits.<o:p></o:p>
      
    L’activité des centres d’analyse est mesurée en unité d’œuvre. L’unité monétaire qui permet de mesurer l’activité d’un centre de structure est l’assiette de frais.

    <o:p></o:p>
    Charge (comptabilité)<o:p></o:p> En gestion comptable, les charges regroupent l’ensemble des opérations qui " pèsent " sur le résultat de l’entreprise. Le résultat (bénéfice ou perte) est le fruit d’une activité elle-même rendue possible par la consommation de certains biens et services (facteurs de production). <o:p></o:p>
      
    Charges incorporables. Ce sont les charges qui représentent au mieux le coût de la gestion courante de l’entreprise. Elles peuvent être directes ou indirectes<o:p></o:p> 
      
    Charges non incorporables. Charges qui du fait de leur caractère ne peuvent pas intervenir dans le calcul des coûts.<o:p></o:p> 
      
    Charges supplétives. Charges incorporées aux coûts, bien qu’elles ne soient pas considérées comme des charges en comptabilité générale (d’après leur statut juridique). Exemples : la rémunération de l’exploitant. Les dividendes versés aux associés lors de la répartition du bénéfice. <o:p></o:p>
      
    Charges exceptionnelles.  Les charges exceptionnelles sont des charges non incorporables. Elles ne sont pas prises en compte dans le calcul des coûts.

    <o:p></o:p>
    Charges (coûts complets)<o:p></o:p> Charges directes. Charges incorporables directement affectées aux différents coûts. (ex : prix des composants, main-d’œuvre directes…)<o:p></o:p> 
      
    Charges indirectes. Charges incorporables donc il n’est pas possible d’affecter à un coût particulier. Elles doivent faire l’objet d’un calcul intermédiaire. (Ex : frais de gardiennage, électricité, entretien des locaux, locations…)<o:p></o:p> 
      
    Répartition des charges indirectes. On distingue 3 phases dans l’analyse des charges indirectes :<o:p></o:p>
    • Répartition primaire : répartition des charges indirectes dans les centres d’analyse ;<o:p></o:p>
    • Répartition secondaire : la cession des charges des centres auxiliaires aux centres d’analyse principaux ;<o:p></o:p>
    • Imputation des charges réparties dans les centres principaux aux comptes de coûts des produits à l’aide de clefs de répartition. (Charges indirectes imputées = Consommation d’unités d’œuvre x Coût de l’unité d’œuvre)<o:p></o:p>
    Clef de répartition. Voir : Unité d'œuvre

    <o:p></o:p>
    Charges (coûts partiels)<o:p></o:p> Charges fixes. (Charges de structure) Eléments dont le coût ne varie pas avec le volume de production. Les charges fixes restent stables jusqu'à un certain niveau d’activité. Exemple de coûts fixes :<o:p></o:p>
    • Coûts indirects<o:p></o:p>
    - Investissements (amortissement, impôts fonciers, assurances, intérêts, autres coûts)<o:p></o:p> 
    -  Frais généraux (recherche et développement, relations publiques, comptabilité et audit, assistance juridique et brevets)<o:p></o:p>
    • Administration et direction<o:p></o:p>
    • Coûts commerciaux et logistiques<o:p></o:p>

    Charges variables. (Charges directes ou opérationnelles). Charges qui varient avec le volume d'activité de l'entreprise, sans qu'il y ait nécessairement exacte proportionnalité entre la variation des charges et la variation du volume des produits obtenus.<o:p></o:p> 
      
    Exemple de coûts variables : coûts des matières premières, main-d’œuvre directe, maîtrise, maintenance, services, fournitures, royalties et brevets, emballages…<o:p></o:p> 
      
    Charges semi-variables. (ou mixtes). Charges composées d’une partie fixe et d’une partie variable. Exemple : rémunération (une partie fixe et une partie en fonction du chiffre d’affaires réalisé).<o:p></o:p> 
      
    Charges communes. Charges qui ne peuvent directement pas être imputées à un produit (ex. location du bâtiment administratif, comptabilité…). Ce sont généralement des charges fixes.

    <o:p></o:p>
    Coût (hiérarchie)<o:p></o:p> Coût d’acquisition ou coût d’achat. Il est égal au prix d’achat majoré de tous les frais d’approvisionnements : frais de transport, d’installation, de mise en service… <o:p></o:p>
      
    Coûts d’approches. Frais de transit + frais de débarquement + frais de transport local.<o:p></o:p> 
      
    Coût de production. (Coûts opératoires). Il est égal à l’ensemble des charges occasionnées par la fabrication d’un produit ou d’un service. Il intègre le coût d’achat et les charges de production.<o:p></o:p> 
      
    Coût de distribution. Il est constitué de l’ensemble des charges nécessaires à la diffusion et à la vente d’un produit ou d’un service. Ce coût ne se cumule pas avec le coût de production.<o:p></o:p> 
      
    Coût de stockage. Il regroupe l’ensemble des charges liées à la constitution et la gestion des stocks<o:p></o:p> 
      
    Coût Hors production. Coût de distribution + toutes les charges ne relevant pas de la fabrication.<o:p></o:p> 
      
    Coût de revient. (coût complet) il est égal à l’ensemble des charges occasionnées par la fabrication et la distribution d’un produit. Il intègre le coût de production et les coûts hors production.

    <o:p></o:p>
    Coût<o:p></o:p> Le coût d’un objet de coût est la somme des ressources utilisées pour obtenir cet objet, « objet » étant synonyme d’« objectif ». L’objet de coût désigne ce qu’on veut mesurer : produit assemblé, service rendu, client satisfait, activité exercée, fonctionnement d’une unité administrative, etc.

    <o:p></o:p>
    Coûts complets<o:p></o:p> Méthode de calcul des coûts qui permet de déterminer le coût de revient d’un produit fabriqué ou commercialisé par l’entreprise. Pour calculer chaque coût composant le coût de revient du produit, on additionne les charges directes et les charges indirectes imputées à ce coûts<o:p></o:p> 
      
    Résultat = Chiffre d’affaire – coût de revient

    <o:p></o:p>
    Coûts partiels<o:p></o:p> Méthode de calcul des coûts qui consiste à évaluer les économies d'échelle prévisionnelles de l'entreprise, notamment en fonction des prévisions de vente. Elle consiste à imputer à chaque produit les charges variables correspondantes. Elle permet de :<o:p></o:p> 
     
    • Réaliser des analyses de rentabilité<o:p></o:p>
    • Calculer un seuil de rentabilité<o:p></o:p>
      
    Résultat = marges - charges communes<o:p></o:p> 
      
    Coûts directs. (direct costing). Voir : charges (coûts complets)<o:p></o:p> 
      
    Coûts variables. Voir : Charges (coûts partiels)

    <o:p></o:p>
    Coûts spécifiques<o:p></o:p> (Méthode du coût variable évolué). C’es est une variante de la méthode des coûts directs rattachant à chaque produit ses charges fixes spécifiques.

    <o:p></o:p>
    Marge<o:p></o:p> On appelle marge toute différence entre un prix de vente et un coût partiel. Il existe autant de marges que de coûts partiels: marge sur coûts variables, marges sur coûts directs,.....<o:p></o:p> 
      
    Marge sur coût variable (MCV) = Chiffre d’affaires - Coût variable. La marge sur coût variable reflète la participation de chaque produit à la couverture des charges fixes.<o:p></o:p> 
      
    Le taux de marge est le rapport entre la marge sur coût variable et le chiffre d'affaires, exprimé en pourcentage. (Taux de MCV = (MCV / CA) *100)<o:p></o:p> 
      
    Marge à la distribution d’un produit = Chiffre d’affaire – (CV de fabrication + CV de distribution).<o:p></o:p> 
      
    La marge nette d’un objet correspond aux revenus tirés de l’objet, déduction faite de l’ensemble des coûts qui lui sont propres. <o:p></o:p>
      
    Formules usuelles :<o:p></o:p>
    • Marge nette d’un objet = Marge sur coûts variables - Coûts fixes spécifiques ;<o:p></o:p>
    • Marge nette = Marge à la distribution – Coûts spécifiques.<o:p></o:p>
      
    La marge nette représente l’apport de cet objet à la couverture des coûts fixes communs à l’ensemble des objets ainsi qu’au bénéfice réalisé par l’entreprise.<o:p></o:p> 
      
    Marge par unité d’un facteur de production. Elle correspond à la marge sur coûts variables, divisée par le nombre d’unités requises du facteur de production. La marge par unité d’un facteur de production est pertinente pour la décision lorsque le facteur de production utilisé présente une contrainte. Par exemple, la marge par heure de travail dans un atelier est pertinente pour la décision lorsque cet atelier fonctionne à pleine capacité.

    <o:p></o:p>
    Seuil de rentabilité<o:p></o:p> Volume de production qui ne produit ni profit ni perte. Il est atteint quand les coûts totaux sont couverts par les recettes totales. Le seuil de rentabilité est généralement calculé en monnaie. Mais il peut être exprimé en quantités produites ou en nombre de jours de chiffre d'affaires (Point mort).<o:p></o:p> 
      
    Formules :<o:p></o:p>
    • Seuil de rentabilité en quantité. SR = CF / MCV unitaire<o:p></o:p>
    • Seuil de rentabilité en monnaie. SR = CF / Taux MCV<o:p></o:p>
    <o:p></o:p>Avec : SR = seuil de rentabilité, CF = coûts fixes, MCV = marge sur coûts variables.<o:p></o:p> 
      
    Point mort. Date à laquelle le seuil de rentabilité est atteint (Nombre de jours de chiffre d’affaires). C’est-à-dire, date à laquelle l’entreprise devient bénéficiaire. Plus cette date est atteinte rapidement dans l’exercice plus la sécurité est importante pour l’entreprise.<o:p></o:p> 
      
    Point mort = Seuil de rentabilité X 360 / Chiffre d’affaires de la période<o:p></o:p> 
      
    Marge de sécurité. C’est la partie de chiffre d’affaire réalisée après l’atteinte du seuil de rentabilité. Plus cette marge est élevée, mieux le produit participe à la couverture des charges fixes.<o:p></o:p> 
      
    Marge de sécurité = Chiffre d’affaire – Seuil de rentabilité (en monnaie)<o:p></o:p> 
      
    Indice d’efficience ou de sécurité. Il représente le pourcentage du chiffre d’affaires réalisé au delà du seuil de rentabilité. C’est une marge de sécurité dont dispose l’entreprise.<o:p></o:p> 
      
    Indice d’efficience = ((chiffre d’affaires de la période - Seuil de rentabilité)/ Chiffre d’affaires de la période) x 100

    <o:p></o:p>
    Unité d’œuvre<o:p></o:p> Unité de mesure de l’activité d’un centre d’analyse. Les types d’unités d’œuvre couramment utilisés sont :<o:p></o:p>
    • La main d’œuvre consacrée au produit (heure de main d’œuvre).<o:p></o:p>
    • Le fonctionnement consacré au produit (heure machine)<o:p></o:p>
    • Fourniture travaillée dans le centre de travail : nombre, poids, volume, kg de matières premières consommées…
    <o:p></o:p>Formule : coût d’unité d’œuvre = total des charges réparties dans le centre / nombre d’unités d’œuvre.<o:p></o:p> 
      
    Le coût de l’unité d’œuvre permet l’imputation des charges des centres opérationnels aux coûts des produits.<o:p></o:p> 
      
    Remarque : dans les centres de structure, il n’est pas possible de définir une unité d’œuvre physique. On calcule alors un taux de frais en divisant les charges par un montant tel que le coût de production, le chiffre d’affaires.

    OUTGDA Mektar


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