•  

    Principaux biens et services relevant du taux de TVA à 7 %

    triangle.gifConcernant les biens

    - Médicaments non remboursables<o:p></o:p>

    - Produits d’origine agricole, de la pêche, de la pisciculture et de l’aviculture

    - Bois de chauffage à usage domestique<o:p></o:p>

    - Certains produits destinés à l’alimentation animale<o:p></o:p>

    - Produits à usage agricole (amendements calcaires, engrais, etc.)<o:p></o:p>

    - Livres<o:p></o:p> numériques (jusqu'au 31 décembre 2012)

    - Livres (à compter du 1er avril 2012 et jusqu'au 31 décembre 2012)

     

    triangle.gifConcernant les services 

    - Services d’aides à la personne (sauf les prestations de services à domicile exclusivement liées aux gestes essentiels de la vie quotidienne des personnes handicapées et des personnes âgées dépendantes qui sont dans l'incapacité de les accomplir, si elles sont fournies par des entreprises de services à la personne déclarées en préfecture)

    - Travaux portant sur les locaux d’habitation (sauf s'ils ont fait l'objet d'un devis signé et daté et d'un versement d'acompte avant le 20 décembre 2011)

    - Commissions et courtages sur produits au taux réduit<o:p></o:p>

    - Presse :<o:p></o:p>

    - cessions d’information entre des entreprises de presse<o:p></o:p>

    - fournitures d’éléments d’informations par les agences de presse<o:p></o:p>

    - Certains spectacles, jeux et divertissements (cinéma, théâtre, concerts, attractions foraines, musées, monuments, expositions, parcs, jardins...)<o:p></o:p>

    - Abonnements télévisions privées (ainsi que rémunérations versées par les collectivités territoriales aux télévisions locales ayant conclu un contrat d’objectifs et de moyens)<o:p></o:p>

    - Cessions de droits par les auteurs des œuvres de l’esprit et artistes interprètes

    - Cessions de droit portant sur les livres et sur les oeuvrs cinématographiques.

    - Soins dispensés par les établissements thermaux autorisés<o:p></o:p>

    - Transport de voyageurs<o:p></o:p>

    - Fourniture de logements en hôtel ou en meublé et dans les terrains de camping classés<o:p></o:p>

    - Prestations des avocats dans le cadre de l’aide juridictionnelle<o:p></o:p>

    - Locations d’emplacements sur les terrains de camping classés<o:p></o:p>

    - Ventes à consommer sur place de produits alimentaires ou de boissons<o:p></o:p>

    - Prestations de balayage des caniveaux et des voies publiques<o:p></o:p>

    - Prestations relatives à la fourniture et à l’évacuation de l’eau<o:p></o:p>

    - Abonnements au gaz

    - Collecte et tri sélectifs ainsi que traitement des déchets ménagers<o:p></o:p>

    - Travaux forestiers réalisés au profit d’exploitants agricoles

    OUTGDA Mektar


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  •  

    OPÉRATIONS AVEC L’ÉTRANGER ET TVA ASSOCIÉE<o:p></o:p>

     

    Introduction<o:p></o:p>

     

    Durant son activité, une entreprise peut avoir des opérations avec des fournisseurs de l’Union européenne ou internationaux.<o:p></o:p>

     

    Cette  fiche  a  pour  objet  de  préciser  l’enregistrement  comptable  intra-communautaire   et international de celles-ci et des incidences liées à la TVA.<o:p></o:p>

     

     

    1.       LES OPÉRATIONS INTRA-COMMUNAUTAIRES<o:p></o:p>

     

    Les opérations intra-communautaires ne sont pas soumises à droits de douane (puisque l’Union européenne constitue un marché unique).

    On distingue les opérations de ventes et celles liées à un achat.

    1.1.      Les opérations de ventes

    Les livraisons de biens à destination d’un autre pays de l’Union européenne sont exonérées de TVA  en  France.  L’entreprise  française  qui  vend  des  marchandises  à  une  entreprise  de européenne établit donc sa facture hors taxes.

     

    Ex. : Le 17 avril 2008, l’entreprise Étoile (entreprise française) vend à son client allemand des marchandises pour un montant de 30 000,00 HT.<o:p></o:p>

     

    N° opé-<o:p></o:p>

    ration

    Numéro de compte

    Date et libellés

    Sommes

    Débit

    <o:p> </o:p>

    Crédit

    <o:p> </o:p>

    Débit

    Crédit

     

     1

                411

             707

    17/04/2008<o:p></o:p>

    Clients<o:p></o:p>
                à Ventes de marchandises<o:p></o:p>
    Ventes de marchandises au client allemand

                     30 000,00

                     30 000,00

                   

     

    1.2.      Les opérations d’achats<o:p></o:p>

     

    Les acquisitions de biens sont soumises en principe à la TVA française.

    En effet, l’acquéreur du bien est le redevable de la TVA qu’il doit lui- même calculer, la facture du fournisseur étant établie HT.

    L’entreprise doit enregistrer deux TVA distinctes de même montant :<o:p></o:p>

    –   une TVA à payer au crédit du compte 4452 « TVA due intra-communautaire » ;<o:p></o:p>

    –   une TVA à récupérer au débit du compte 445662 « TVA déductible intra-communautaire ».<o:p></o:p>

     

    Attention !

    La TVA intra-communautaire est exigible le 15 du mois suivant celui au cours duquel le bien a été livré ou à la date de délivrance de la facture si celle -ci précède la date d’exigibilité (art. 269 du CGI).

    La subdivision 445662 est issue d’un avis du CNC fixant l’utilisation de la terminaison 2 pour toutes  les  opérations  intra-communautaires.   Cette  subdivision  n’est  pas  présente  dans  le  plan comptable.<o:p></o:p>


    Ex. : Le 20 avril 2008, l’entreprise Concorde (entreprise française) achète à une entreprise espagnole des marchandises d’une valeur HT de 10 000,00€.<o:p></o:p>

     

    N° opé-<o:p></o:p>

    ration

    Numéro de compte

    Date et libellés

    Sommes

    <o:p> </o:p>

    Débit

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Crédit

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Débit

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Crédit

    <o:p> </o:p>

     

     1

                  607  445662

     

                  

    401   4452

    20/04/2008<o:p></o:p>

    Achats de marchandises<o:p></o:p>
    TVA déductible intra-communautaire
                      à Fournisseurs<o:p></o:p>
                      TVA due intracommunautaire<o:p></o:p>
    Achats marchandises à fournisseur espagnol

                   10 000,00 1 960,00

     

                     

    10 000,00 1 960,00

                               

     

    2.       LES AUTRES OPÉRATIONS INTERNATIONALES<o:p></o:p>

    On distingue les opérations de ventes (exportations) et celles liées à un achat (importations).<o:p></o:p>

     

    2.1.      Les opérations de ventes : les exportations

    Les exportations sont exonérées de TVA. De fait, on retrouve le même schéma que pour les opérations de ventes intracommunautaires.<o:p></o:p>

     

    Ex. : Le 22 avril 2008, l’entreprise Pyramide (entreprise française) vend à son client japonais des marchandises pour un montant de 15 000,00 hors taxes.<o:p></o:p>

     

    N° opé-<o:p></o:p>

    ration

    Numéro de compte

    Date et libellés

    Sommes

    Débits

    Crédits

    Débit

    Crédit

     

     1

             411

                707

    22/04/2008<o:p></o:p>

    Clients<o:p></o:p>
                à Ventes de marchandises
    Vente de marchandises au client japonais

                    15 000,00

                    15 000,00

     

    2.2.      Les opérations d’achat : les importations<o:p></o:p>

     

    Lors des opérations d’achats (les importations), la TVA est acquittée lors du passage en douane en même temps que les droits de douane.<o:p></o:p>

     

    L’enregistrement  de la charge ou de l’immobilisation  sera comptabilisé pour le montant HT auquel viendront s’ajouter les droits de douane. 

    Attention ! Il n’y a pas de TVA sur les droits de douane.<o:p></o:p>

     

    Ex. : Le 24 avril 2008, l’entreprise Sacrécœur achète 14 000,00 des matières premières à son fournisseur américain. Les droits de douane s’élèvent à 1200,00. Les droits de douane et la TVA sont payés par virement bancaire.<o:p></o:p>

     

    N° opé-<o:p></o:p>

    ration

    Numéro de compte

    Date et libellés

    Sommes

    Débits

    <o:p> </o:p>

    Crédits

    <o:p> </o:p>

    Débit

    Crédit

     

     

     1

               601 44566

     

     

     401   5121

    24/04/2008<o:p></o:p>

    Achats stockés matières premières<o:p></o:p>
    TVA déductible sur ABS<o:p></o:p>
                       à Fournisseurs<o:p></o:p>
                          Banques<o:p></o:p>
    Compte 601 : 14000 + 1200 = 15 200<o:p></o:p>
    TVA : 14 000X9,6 % = 2 744<o:p></o:p>
    Les droits de douane et la TVA<o:p></o:p>
    sont payés par chèque s l’importation. Donc, compte 512 : 2 744 + 1 200 = 3 944<o:p></o:p>
    Achats matières 1res au fournisseur américain

                   15 200,00 2 744,00

     

     

     14 000,00 3 944,00

                   

    <o:p> Par OUTGDA Mektar</o:p>


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  •  

    TVA : les régimes d'imposition

      Type d'activité et montant du chiffre d'affaires sont les deux principaux critères qui déterminent votre régime d'imposition. Mais en fonction de vos besoins, vous avez la possibilité d'opter pour un régime d'imposition supérieur.

     

    La franchise en base de TVA

     
     

    Destinée à alléger les obligations fiscales des petites entreprises, cette franchise s'applique en 2012 à celles dont le chiffre d'affaires de l'année civile précédente (2011) était inférieur à :

    • 81 500 € pour les activités d'achat-revente, de vente à consommer sur place et les prestations de logement (hors location meublée autre que meublé de tourisme, gîte rural ou chambre d’hôte) ;
    • 32 600 € pour les autres prestations de services commerciales ou non commerciales ;
    • 42 300 € pour les activités réglementées d'avocats et des avoués, les opérations portant sur les œuvres de l'esprit et certaines activités des auteurs-interprètes.

    Les seuils de chiffres d’affaires limites de la franchise en base de TVA sont actualisés chaque année dans la même proportion que la limite supérieure de la première tranche du barème de l’impôt sur le revenu (à noter : ces seuils ne sont pas actualisés pour l'année 2012).

    La franchise en base de TVA concerne l'ensemble des entreprises qui se trouvent sous ces limites (quels que soient la forme juridique et le régime d'imposition des bénéfices) à l'exception des exploitants agricoles placés sous le régime simplifié d'agriculture.

    La franchise est maintenue :

    • l’année du dépassement de seuil (2012) si le chiffre d’affaires de l’année en cours n’excède pas :
      - 89 600 € s’agissant des livraisons de biens, vente à consommer sur place et prestations d’hébergement ;
      - 34 600 € s’agissant des autres prestations de services.
    • l’année suivant celle du dépassement de seuil (2013) si :
      - le chiffre d’affaires de l’année précédente (2012) est compris entre 81 500 € et 89 600 € (s’agissant des livraisons de biens, vente à consommer sur place et prestations d’hébergement) ou entre 32 600 € et 34 600 € (s’agissant des autres prestations de services) ;
      - le chiffre d’affaires de la pénultième année (2011) n’a pas excédé 81 500 € ou 32 600 € ;
      - le chiffre d’affaires de l’année en cours (2013) n’excède pas 89 600 € ou 34 600 €.

    Le maintien de la franchise en base de TVA pour l’année 2012 s’apprécie en fonction du chiffe d’affaires réalisé en 2011, et 2010 si nécessaire, par rapport aux seuils fixés pour 2012.

    Exemple 1 :
    Une entreprise A a réalisé un chiffre d’affaires en 2011 de 80 400 € au titre d’opérations de livraison de biens.
    Pour déterminer si elle peut bénéficier en 2012 du régime de la franchise en base, elle devra comparer son chiffre d’affaires réalisé en 2011 au seuil actualisé 2012, c’est-à-dire au seuil de 81 500 €. Sans qu’il soit nécessaire de tenir compte du chiffre d’affaires réalisé en 2010, elle bénéficiera de la franchise en base en 2012 puisque son CA 2011 est inférieur au seuil actualisé 2012.
    Exemple 2 :
    Une entreprise B a réalisé un chiffre d’affaires de 82 000 € en 2011 et 80 000 € en 2010 au titre d’opérations de livraison de biens.
    Son chiffre d’affaires réalisé l’année civile précédente (2011) dépasse le seuil actualisé 2012, c’est à dire 81 500 €, sans excéder le seuil actualisé de 89 600 €.
    Elle pourra donc continuer à bénéficier de la franchise en base en 2012 dès lors que son chiffre d’affaires réalisé la pénultième année (2010) est demeuré inférieur au seuil actualisé du 1er janvier 2012, c’est à dire 81 500 €.

    Les effets de la franchise
    Si vous relevez de la franchise en base, vous n'êtes plus redevable de la TVA : vous n'avez donc aucune déclaration à déposer.
    Sur chaque facture que vous délivrez à vos clients, vous

    • devez inscrire la mention "TVA non applicable - article 293 B du CGI" ;
    • ne devez jamais faire apparaître un montant de TVA : toute TVA facturée vous serait réclamée.

    En contrepartie de l'absence de déclaration, vous ne pouvez pas déduire la TVA que vous payez sur les achats réalisés pour les besoins de votre activité.

    Opter pour le paiement de la TVA
    Vous pouvez opter pour l'un des deux régimes suivants :

    • le régime réel simplifié
    • le régime réel normal

    Pour cela vous devez adresser une simple lettre d'option auprès du service des impôts des entreprises du lieu d'exercice de votre profession.
    Cette option est faite obligatoirement pour une durée minimale de 2 ans. Elle prend effet le 1er jour du mois au cours duquel elle est déclarée.
    Attention, si vous relevez également du régime micro BIC ou du régime spécial BNC, l'option pour le paiement de la TVA vous fait automatiquement perdre le bénéfice de ces régimes.

    Le régime réel simplifié d'imposition (RSI)

     
     

    Que vos bénéfices soient imposés à l'impôt sur le revenu (catégorie BIC ou BNC) ou à l'impôt sur les sociétés, vous êtes concerné par ce régime en tant que redevable de la TVA, si votre chiffre d'affaires H.T est compris entre :

    • 81 500 € et 777 000 € pour les activités d'achat-revente, de vente à consommer sur place et de fourniture de logement ;
    • 32 600 € et 234 000 € pour les activités de prestation de services ou non commerciales.

    Vous êtes également placé sous ce régime si vous relevez normalement de la franchise en base de TVA et que vous avez opté pour le paiement de la TVA au RSI.

    Le RSI en TVA se caractérise par le paiement de 4 acomptes au cours de l'année ou de l'exercice et le dépôt d'une déclaration annuelle CA12/CA12E.

    Les acomptes de TVA
    Ils doivent être payés en avril, juillet, octobre et décembre, à l'aide des avis d'acomptes qui vous sont directement adressés chaque trimestre.
    Ils sont automatiquement calculés sur la base de votre TVA due l'année précédente (avant déduction de la TVA relative aux biens constituant des immobilisations).
    Les acomptes d'avril, juillet et octobre s'élèvent à 1/4 de cette base, et celui de décembre à 1/5.
    Lorsque la base de calcul de vos acomptes est inférieure à 1 000 €, vous êtes dispensé du versement d'acomptes : vous ne payez votre TVA pour l'année entière qu'au moment du dépôt de la déclaration CA12/CA12E.

    La déclaration annuelle
    Vous devez déposer la déclaration annuelle :

    • CA12 au plus tard le 3 mai 2012 si votre exercice correspond à l'année civile.
    • CA12 E dans les 3 mois de la clôture de votre exercice, quand il ne coïncide pas avec l'année civile.

    La déclaration CA 12 ou CA12 E récapitule l'ensemble de la TVA due pour l'année, et fixe la base de calcul des acomptes de l'année suivante.
    Elle vous sert aussi à déterminer le solde de TVA éventuel qu'il vous reste à payer, après déduction des acomptes versés durant l'année ou l'exercice.

    Option pour le régime réel normal (RN)
    Si vous optez pour le régime réel normal de TVA, sachez que cette option vaut également pour l'imposition de vos bénéfices.
    Vous devez en informer votre service des impôts des entreprises par lettre recommandée avec avis de réception avant le 1er février de la première année pour laquelle vous souhaitez bénéficier de ce régime. Elle est valable pour une durée minimum de 2 ans.

    Le "mini réel" : un régime alternatif
    Vous voulez opter pour le RN, mais vous souhaitez déposer des déclarations simplifiées pour vos bénéfices ? Vous pouvez opter pour le régime du "mini-réel", qui vous permet de déposer des déclarations de TVA CA3 mensuelles tout en restant au RSI pour la déclaration de vos bénéfices.

    Cette option, demandée pour un minimum de 2 ans, doit être adressée à votre service des impôts des entreprises par lettre recommandée avec accusé de réception. Elle prend effet au 1er janvier de l'année au cours de laquelle elle est exercée si elle est notifiée avant la date limite de dépôt de la déclaration annuelle CA 12 (le 3 mai 2012 pour l'année d'imposition 2011), ou le 1er janvier de l'année suivante si elle est notifiée après cette date.

    Le régime réel normal (RN)

     
     

    Il concerne les entreprises qui ont opté pour ce régime ou dont le chiffre d'affaires HT est supérieur à :

    • 234 000 € pour les activités de prestation de services ;
    • 777 000 € pour les activités d'achat-revente, de vente à consommer sur place et de fourniture de logement.

    Lorsque vous êtes placé sous ce régime, vous devez déposer chaque mois une déclaration CA3 qui vous permet de calculer la TVA due pour le mois précédent.

    CA3 trimestrielles
    Le montant de votre TVA exigible annuellement ne dépasse pas 4 000 € dans l'année ? Pour faciliter vos démarches, vous pouvez choisir de déposer vos déclarations CA3 non pas chaque mois, mais chaque trimestre civil. Il vous suffit d'en faire la demande à votre  service des impôts des entreprises, au cours du premier trimestre de l'année, dès que vous avez connaissance du montant de la TVA due l'année précédente. Vous déposez alors une déclaration trimestrielle dès le 1er trimestre de l'année.

    Source: Direction Generale des Finances Publiques


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  •  

    La taxe sur les salaires

     

     

    La taxe sur les salaires est due par les employeurs qui ne sont pas soumis à la TVA sur la totalité de leur chiffre d'affaires.

    Elle est calculée sur les rémunérations versées au cours de l'année par application d'un barème progressif.

    Selon son montant, elle peut être versée mensuellement, trimestriellement ou annuellement.

    Les employeurs concernés ont un interlocuteur unique pour leurs démarches de déclaration et de paiement de cette taxe : le Service des Impôts des Entreprises (SIE) ou, si l’entreprise répond à certains critères, la Direction des Grandes Entreprises (DGE).

     

    Qui paye la taxe ?

     
     

    L'employeur, c'est-à-dire celui qui nomme, révoque et dirige le salarié, est la seule personne imposable même lorsque le paiement est assuré matériellement par une autre personne.

    La taxe est due notamment par :

    • les membres de certaines professions libérales
    • les propriétaires fonciers
    • les organismes coopératifs, mutualistes et professionnels agricoles
    • les sociétés exerçant une activité civile (sociétés d'investissement, sociétés immobilières à l'exception de celles ayant pour objet la construction d'immeubles ou le négoce de biens)
    • les établissements bancaires et financiers, d'assurances, etc
    • les organismes sans but lucratif
    • les entreprises de transports sanitaires pour leur activité non soumise à la TVA (transport de malades ou de blessés)
    • les syndicats de copropriétaires
    • les centres techniques industriels (CTI)
    • les centres d'aide par le travail et les ateliers protégés

     

    La notion d'établissement en France
    Un employeur est considéré comme établi en France quand il y possède un centre d'opérations présentant un caractère de permanence suffisant et doté d'une certaine autonomie. Dans ce cas, l'employeur est imposable, que les rémunérations proviennent de ressources propres du centre d'opérations ou de l'entreprise située à l'étranger. Les rémunérations sont imposables qu'elles soient payées par l'établissement français ou, pour le compte de ce dernier, par une entreprise située à l'étranger.

    Les rémunérations imposables

     
     

    La base de calcul de la taxe est, pour l'essentiel, alignée sur celle des cotisations de sécurité sociale.

    Cette base est donc constituée par le montant total des rémunérations imposables et des avantages en nature effectivement versés durant l'année civile à l'ensemble du personnel.
    A l'inverse, toutes les sommes qui ne constituent pas des rémunérations au sens de la réglementation sociale (ex : intéressement, participation et plan d'épargne…) n'entrent pas dans le calcul de la taxe sur les salaires.

    Pour la majorité des employeurs concernés par la taxe sur les salaires et relevant du régime général de la sécurité sociale, les rémunérations imposables sont principalement :

    • les salaires ou gains
    • les indemnités de congés payés
    • le montant des cotisations salariales
    • les indemnités
    • les primes et gratifications
    • tous les autres avantages en argent et en nature, ainsi que les sommes perçues directement ou par l'entremise d'un tiers à titre de pourboire
    • les indemnités versées en cas de licenciement ou de mise à la retraite (à hauteur de la fraction de ces indemnités soumise à l'impôt sur le revenu).

    Le salaire du conjoint de l'exploitant ou de l'associé d'une société est retenu pour le calcul de la taxe dans la limite du montant admis en déduction pour le calcul du bénéfice (soit, depuis le 1er janvier 2005, 13 800 € ou intégralement pour les adhérents des centres et associations de gestion agréés)


    Le cas particulier des employeurs de salariés relevant de la mutualité agricole
    Pour les employeurs de salariés agricoles l'assiette de la taxe sur les salaires est évaluée selon les règles prévues au code rural (articles L. 722-20, L. 751-1 et L. 741-10).
    À l'exception des avantages en nature " nourriture " et " logement " et du régime des options de souscription ou d'achat d'actions, les règles définies pour le régime général de la sécurité sociale s'appliquent de la même manière pour la mutualité sociale agricole.

    TVA et taxe sur les salaires

     
     

    Les employeurs soumis à la TVA sur 90% au moins de la totalité de leur chiffre d'affaires ne sont  pas soumis à la taxe sur les salaires. Pour que les rémunérations versées ne soient pas soumises à la taxe sur les salaires, cette limite de 90% minimum doit être respectée pour l'année précédant celle du versement des rémunérations.

    Les employeurs dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas les limites du régime de la franchise en base de TVA (voir "En savoir plus") ne sont également pas soumis à la taxe sur les salaires.

    En revanche, les employeurs soumis à la TVA sur moins de 90% du chiffre d'affaires total de l'année précédant celle du versement des rémunérations sont redevables de la taxe sur les salaires : les rémunérations sont alors imposables en fonction du  rapport d'assujettissement à la taxe.


    Déterminer son  rapport d'assujettissement à la taxe
    Pour calculer ce rapport, il faut :

    Diviser

    (numérateur)

    Le chiffre d'affaires qui n'a pas été passible de la TVA (*) l'année précédente, comprenant la somme des recettes et autres produits qui n'ont pas ouvert droit à déduction de la TVA.

    x 100

    = Rapport d’assujettissement à la taxe

    Par

    (dénominateur)

    Le chiffre d'affaires total (*) de l'année précédente, comprenant le total des recettes et autres produits réalisés par l'employeur, quelles qu'en soient l'origine et la qualification.

    (*) y compris les recettes et produits correspondant à des opérations situées hors du champ d'application de la TVA

    Exemple :
    Une entreprise a réalisé en 2010 :
    - un chiffre d'affaires non soumis à la TVA égal à 150 000 €
    - un chiffre d'affaires total (y compris le C.A. non soumis à TVA) égal à 187 500 €
    Son pourcentage de non-imposition à la TVA pour 2011 est de (150 000 / 187500) x 100 = 80%
    Cette entreprise appliquera le rapport d'assujettissement ainsi calculé, soit 80 % après avoir effectué la répartition du montant total de chaque rémunération brute individuelle entre les tranches du barème progressif d'imposition, c'est-à-dire au montant de chacune des fractions de la rémunération passibles des taux majorés.

    Par ailleurs, afin d'atténuer le montant de la taxe sur les salaires pour les employeurs dont le pourcentage d'imposition à la TVA est proche de 90%, l'échelonnement suivant est prévu :

    Pourcentage de chiffre d'affaires non soumis à la TVA   10  11 12 13 14 15 16 17 18  19  20 
    Pourcentage de taxe sur les salaires à retenir   0 10  12  14  16  18  20 

     

    Exemple : En 2010, un employeur était soumis à la TVA sur 89% de son chiffre d'affaires. Le pourcentage de chiffre d'affaires non soumis à la TVA est égal à 11 %. Les rémunérations qu'il verse en 2011 sont soumises à la taxe sur les salaires à hauteur de 2%.


    Année de référence pour le calcul du pourcentage : les cas particuliers
    Dans certains cas, les employeurs suivants sont autorisés à calculer leur pourcentage de non-imposition à la TVA sur la base du chiffre d'affaires existant l'année même du paiement des rémunérations :

    • les entreprises nouvelles, pour la taxe sur les salaires due au titre de la première année d'activité
    • les entreprises qui optent pour la TVA, pour la taxe sur les salaires due au titre de l'année au cours de laquelle l'option prend effet et pour l'année suivante
    • les employeurs qui deviennent passibles de la TVA en cours d'activité, autrement que sur option, pour le calcul de la taxe due au titre de l'année où ils deviennent redevables de la TVA et l'année suivante
    • les employeurs qui connaissent une variation importante d'une année à l'autre du rapport existant entre le chiffre d'affaires soumis à la TVA et le chiffre d'affaires total, sur demande adressée au directeur des services fiscaux.

    Comment est calculée la taxe sur les salaires ?

      La taxe sur les salaires est calculée à partir d'un barème progressif appliqué au montant des rémunérations imposables.

     
     

    Le montant obtenu après application de ce barème est arrondi à l'euro le plus proche.

    Taux applicables
     
    Année de versement des rémunérations
     
    Rémunérations individuelles annuelles versées
      France métropolitaine
    4,25 %
    2009

    fraction < ou égale à 7 461 €

    2010

    fraction < ou égale à 7 491 €

    2011
    fraction < ou égale à 7 604 €
    8,50 %
    (soit une majoration de 4,25 %)
    2009

    7 461 € < fraction < ou égale à 14 902 €

    2010

    7 491 € < fraction < ou égale à 14 960 €

    2011
    7 604 € < fraction < ou égale à 15 185 €
    13,60 %
    (soit une majoration de 9,35 %)
    2009

    fraction > 14 902 €

    2010

    fraction > 14 960 €

    2011
    fraction > 15 185 €
      Guadeloupe, Martinique, Réunion
    2,95 %
    sur l'ensemble des rémunérations versées
      Guyane
    2,55%
    sur l'ensemble des rémunérations versées

     

    Franchise
    La taxe sur les salaires n’est pas exigible lorsque son montant annuel n’excède pas 840 €. Cette limite de 840 € s’applique quelle que soit la durée d’exercice de l’activité de l’employeur au cours de l’année civile.

    L’employeur dont le montant annuel de taxe sur les salaires n’excède pas cette limite est dispensé de déposer sa déclaration annuelle de liquidation et de régularisation de la taxe.

    La décote
    Lorsque le montant annuel de la taxe due est supérieur à 840 € sans dépasser 1 680 €, une décote est appliquée afin de limiter le montant de la taxe. Cette décote est égale aux trois quarts de la différence entre 1 680 € et le montant de la taxe.
    La décote est normalement appliquée lors de la régularisation annuelle de la taxe.

    Le redevable n’est toutefois pas dispensé des versements mensuels ou trimestriels en cours d’année.

    Exemples :

    Une entreprise, assujettie à 100 %, ayant un établissement unique en métropole et un salarié, a versé 18 000 € de rémunérations imposables en 2011.

    Le montant de sa taxe sur les salaires en 2011 est égal à :
        - taxe avant décote = (18 000 x 4,25 %) + (7 581 x 4,25 %) + (2 815 x 9,35 %) = 1 350 €
        - montant de la décote = (1 680 - 1 350) x 3/4 = 247 €
        - montant de la taxe après décote = 1 350 - 247 =1 103 €.

     

    Une entreprise, assujettie à 100 %, ayant un établissement unique en métropole et un salarié, a versé 15 000 € de rémunérations imposables en 2010.

    Le montant de sa taxe sur les salaires en 2010 est égal à :
        - taxe avant décote = (15 000 x 4,25 %) + (7 469 x 4,25 %) + (40 x 9,35 %) = 958 €
        - montant de la décote = (1 680 - 958) x 3/4 = 541 €
        - montant de la taxe après décote = 958 - 541 = 417 €.

    Les entreprises ont la faculté de télépayer la taxe sur les salaires. Le télépaiement de cette taxe est obligatoire pour les entreprises DGE ainsi que pour les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés dont le chiffre d’affaires est supérieur à 230 000 €. Les autres entreprises doivent acquitter la taxe sur les salaires par virement lorsque son montant excède 50 000 €.
    A compter du 1er octobre 2012, toutes les sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés, quel que soit le montant de leur chiffre d’affaires, devront payer la taxe sur les salaires par télérèglement.

     

    Savoir quand verser sa taxe

     
     

    Si le montant total de la taxe due pour l'année précédente est :

    • inférieur à 1 000 euros, vous ne payez et déposez de déclaration qu'une fois par an (déclaration annuelle n°2502), au plus tard le 15 janvier de l'année suivant celle du versement des rémunérations
      Ex : En 2010 votre taxe sur les salaires était inférieure à 1 000 €. Vous paierez votre taxe 2011 en une seule fois sur la déclaration n°2502 à déposer au plus tard le 15 janvier 2012.
       
    • compris entre 1 000 et 4 000 euros, vous déposez des relevés de versements provisionnels n° 2501 à un rythme trimestriel. Ces relevés sont déposés uniquement pour les 3 premiers trimestres. Ils doivent être déposés dans les 15 jours suivant le trimestre civil écoulé.

      Important : la taxe due pour le dernier trimestre est versée avec le complément de régularisation qui accompagne la déclaration annuelle n°2502.
       
    • supérieur à 4 000 euros, vous déposez des relevés de versements provisionnels n° 2501 à un rythme mensuel. Ces relevés doivent être déposés dans les 15 jours suivant le mois écoulé.

      Important : la taxe due au titre du mois de décembre est versée avec le complément de régularisation qui accompagne la déclaration annuelle n°2502.

    Pour les entreprises partiellement soumises à la TVA, la déclaration annuelle de régularisation peut être effectuée au plus tard le 15 mai (versements mensuels) ou le 15 juillet (versements trimestriels) de l'année suivante. Les entreprises nouvelles et assimilées disposent d'un délai jusqu'au 30 avril de l'année suivante au plus tard.

    A NOTER : Que votre rythme de paiement soit normalement annuel ou trimestriel (déterminé en fonction du montant de votre taxe de l'année précédente), vous devez régulariser le montant de votre taxe si les salaires versés depuis le début de l'année en cours aboutissent à un montant de taxe supérieur à 10 000 euros.


    Etablissements multiples
    Les entreprises ayant plus d'un établissement effectuent désormais leur paiement de manière unique et globale pour l'ensemble de leurs établissements.

    Source: Direction Générale des Finances Publiques


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    Comment savoir si les livraisons à soi-même (LASM) sont imposées à la TVA ou non?

     DISTINGUER L’AUTOFABRICATION (1ER CAS) ET L’AUTOCONSOMMATION (2EME CAS)

    On parle d'AUTOCONSOMMATION lorsque les biens sont utilisés pour des besoins autres que ceux de l'entreprise c'est à dire pour la satisfaction des besoins de l'exploitant, de son personnel, de tiers.

    On parle d'AUTO-FABRICATION  lorsqu'une entreprise fabrique un bien ou un service destiné à son utilisation professionnelle.

     

    LASM

    POUR L’ENTREPRISE

    (1ER CAS)

    AUTRES QUE L’ENTREPRISE (2EME CAS)

     

    IMMEUBLE

     

    B MOBILIER INVESTT

     

    B AUTRES QUE IMMOBILISATIONS

     

    PRESTATIONS DE SERVICES

     

     

    TVA

     

    TVA

     

     

    NON TVA (1)

     

     

    NON TVA

     

     

    SOUMIS A TVA SI LA TVA SUR LES ELEMENTS UTILISES POUR LA FABRICATION A ETE DEDUCTIBLE

     

     

     

     

      (1) SAUF SI LES BIENS CONCERNES SONT EXCLUS DU DROIT A DEDUCTION , MEME PARTIELLEMENT

    NB : "La simple constatation qu'un immeuble neuf n'est pas vendu dans les 2 ans de son achèvement entraîne la taxation de plein droit d'une LASM par un constructeur assujetti agissant en tant que tel". memento Lefebvre 59010

    OUTGDA MEKTAR


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