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                                                         Les coûts logistiques

    La logistique, ensemble des opérations mises en œuvre pour l’acheminement des marchandises du lieu de vente au lieu de consommation est la source de nombreux coûts que l’on appelle usuellement coûts logistiques.<o:p></o:p> 

    Le tableau ci-dessous présente une grille simplifiée d’analyse des coûts logistiques. Afin d'étendre le champ d’analyse au plus grand nombre d’opérations, nous avons pris l’exemple d’un achat à l’international pour représenter les flux logistiques externes, et le cas d’une unité de transformation pour les flux logistiques internes.<o:p></o:p>
      

    A- Analyse des coûts logistiques externes<o:p></o:p> 
      
     
    Coût logistique<o:p></o:p> Inco term<o:p></o:p> Caractéristiques / éléments de coûts<o:p></o:p>
    Coût des produits achetés<o:p></o:p> EXW<o:p></o:p> Prix achat de base au départ de l’usine ou du magasin de vente.<o:p></o:p> 
     
    Coût de l’emballage<o:p></o:p>   L’emballage utilisé dépend non seulement de la nature du produit mais aussi du mode de transport principal choisi pour l’acheminement des produits. Une attention particulière doit être portée sur son poids et son volume qui sont les deux éléments essentiel qui influencent le calcul du fret (Prix du transport). <o:p></o:p>
      
    ----------<o:p></o:p> 
    Principaux liens sur les notions d’emballage et conditionnement.<o:p></o:p>
    • Les fonctions de l'emballage<o:p></o:p>
    • Emballage, conditionnement et packaging<o:p></o:p>
    • Emballage et calcul des coûts logistiques
    • Niveaux emballage et Unités logistiques
    Coût du Pré acheminement<o:p></o:p> FCA<o:p></o:p> Le pré acheminement est la partie du transport qui précède un transport principal. Son coût est composé de l’ensemble des charges supportées du lieu d’achat des marchandises au magasin du transitaire qui généralement représente aussi le client. Lorsque le pré acheminement est composé de plusieurs transports successifs ou de modes différents, son coût est la somme des couts des transports successifs. <o:p></o:p>
     
    Coût du dédouanement export<o:p></o:p> FCA<o:p></o:p> 
      
    FAS<o:p></o:p>
    Il est dépend de la nature des produits et est constitué en partie d’une taxation fixe. La partie fixe dans le coût de dédouanement à l’export est le prix du dossier (ou de l’expédition), quelque soit la quantité ou la qualité des produits à expédier. <o:p></o:p>
     
    Coût des opérations d’embarquement<o:p></o:p> FOB<o:p></o:p> Le choix de la partie au contrat de vente qui supportera les charges liées aux opérations d’embarquement varie selonl’incoterm choisi. Lors d’un acheminement principal par voie maritime, un autre élément vient influencer cette répartition :les Liner Terms. Le coût des opérations d’embarquement se décompose en frais multiples, de manutention, stockage, documentaires, chargement… <o:p></o:p>
     
    Coût du transport principal<o:p></o:p> 
     
    CFR<o:p></o:p> Le choix du mode de transport principal est déterminant aussi pour l’organisation de la logistique interne. Parmi les facteurs qui influencent ce choix, on retient principalement le délai (durée du transport). <o:p></o:p>
      
    Un long délai de transport prolonge le délai d’approvisionnement. Au niveau de la logistique interne, cette situation peut être à l’origine de la constitution des stocks de sécurité ou de tailles de stock minimum importants. <o:p></o:p>
      
    Dans l’organisation du transport, il faut toujours rechercher le meilleur équilibres entre les coûts (coût du transport, frais d’approche, coûts des stocks) et les délais <o:p></o:p>
    ----------<o:p></o:p> 
    Voir : Cotation et tarification du transport maritime international<o:p></o:p> 
             Tarification, Cotation, Taxation du fret aérien<o:p></o:p> 
             Politique d’approvisionnement des stocks<o:p></o:p> 
     
    Coût de l’assurance<o:p></o:p> CIF<o:p></o:p> Toute marchandise destinée au transport doit être assurée. L’assurance des marchandises ou assurance des facultés couvre divers risques liés à l’opération de transport (casses, pertes, détérioration, avaries…). Elle s’étend généralement du lieu de chargement au lieu du déchargement. <o:p></o:p>
    ----------<o:p></o:p> 
    Voir : Assurance liée au transport des marchandises <o:p></o:p>
     
    Coûts des opérations de débarquement<o:p></o:p> DAT<o:p></o:p> Le choix de la partie au contrat de vente qui supportera les charges liées aux opérations de débarquement varie selonl’incoterm choisi. Le coût des opérations de débarquement se décompose en frais multiples, de mise sous palan, manutention, stockage, documentaires… <o:p></o:p>
     
    Coût de dédouanement import<o:p></o:p> DAP<o:p></o:p> Le coût de dédouanement est composé des droits et taxes de douanes, auxquels s’ajoutent multiples frais liées aux formalités de déclaration en douanes.<o:p></o:p> 
    ---------<o:p></o:p> 
    Voir : Procédures douanières<o:p></o:p>
    Coût du post acheminement<o:p></o:p> DDP<o:p></o:p> Le post acheminement est la partie du transport qui succède à un transport principal. Son coût est composé de l’ensemble des charges supportées du lieu de débarquement des marchandises au magasin du client. Lorsque le post acheminement est composé de plusieurs transports successifs ou de modes différents, son coût est la somme des couts des transports successifs. <o:p></o:p>
    ----------<o:p></o:p> 
    Pour le cas d’un post acheminement par voie ferroviaire (Camrail) :<o:p></o:p> 
    • Contrat de transport ferroviaire de marchandises<o:p></o:p>
    • Cotation et tarification du fret ferroviaire<o:p></o:p>
    • Economie et tarif des opérations accessoires<o:p></o:p>
    • Tarif, Cotation des marchandises hors taxes
    Coût de logistique inversée (Reverse logistic)<o:p></o:p>   C’est une forme de coûts particuliers gérés dans toute entreprise qui intègre une activité de gestion des retours. Il s’agit généralement du retour des emballages (conteneurs, caisses, casiers…), du retour des produis sous traités… <o:p></o:p>
      
    La logistique inversée est composé d’opérations multiples de collecte, groupage, manutention, transport, stockage…<o:p></o:p> 
    ----------<o:p></o:p> 
    Voir le cas d’un transport par chemin de fer (Camrail) :<o:p></o:p> 
    • Cotation, tarification et taxation du fret ferroviaire<o:p></o:p>
    • Economie et tarif des opérations accessoires<o:p></o:p>
    • Tarif, Cotation des marchandises hors taxes
      
      
      
    B- Analyse des coûts logistiques internes<o:p></o:p> 
      
    Avant de passer à l’analyse des coûts logistiques internes, il est utile d’identifier au préalables les diverses activités de la logistique auxquelles ces derniers sont rattachés (emballage, manutentions, transport, fabrication, stockage…). Une fois cette relation trouvée, on peut alors déterminer plus facilement les différents coûts. <o:p></o:p>
     
    Etape<o:p></o:p> Caractéristiques / éléments de coûts<o:p></o:p>
    Coûts d’entreposage,<o:p></o:p> 
    Coûts des stocks<o:p></o:p>
    La constitution et la gestion des stocks sont à l’origine de multiples coûts. Ces derniers sont revus en détails dans deux principaux articles de ce site. <o:p></o:p>
    --------<o:p></o:p> 
    Voir : Les couts de stockage<o:p></o:p> 
             Le coût des magasins<o:p></o:p>
    Coût de production<o:p></o:p> Le coût de production regroupe l’ensemble des charges occasionnées par la fabrication d’un produit. La détermination du coût de production par les méthodes comptable intègre le coût d’achat et les charges de production. <o:p></o:p>
    ---------<o:p></o:p> 
    Voir : La détermination des coûts complets<o:p></o:p> 
             Les méthodes comptables de calcul des coûts<o:p></o:p> 
    Coûts du parc de véhicule<o:p></o:p> Lorsqu’une entreprise dispose de son propre parc de véhicules, la gestion de ces derniers génère divers coûts administratifs (vignettes, assurances, licence…), de personnels, de maintenance des véhicules …. <o:p></o:p>
    ----------<o:p></o:p> 
    Voir : La gestion du parc des véhicules<o:p></o:p> 
      <o:p></o:p>

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  • La Methode du Coût Complet

     

    Le cout complet est aussi appelée coût de revient. La méthode de calcul des coûts complets est donc en d’autre termes une méthode de calcul du coût de revient des produits d’une entreprise durant une période donnée. Ce calcul intègre l’ensemble des charges supportées durant le processus de fabrication et de distribution des produits. <o:p></o:p>
      
    La méthode des coûts complets réparties les différentes charges incorporables aux couts en deux catégories :<o:p></o:p>
    • Les charges directes. Elles sont directement affectées aux coûts des produits, car la consommation de ces charges par chaque type de produit est connue;<o:p></o:p>
    • Les charges indirectes. Généralement regroupées dans les centres d’analyse, elles ne peuvent pas être directement affectées aux coûts des produits.<o:p></o:p>
      
    Les charges indirectes avant leur affectation aux coûts sont traitées dans des centres d’analyses. On distingue :<o:p></o:p>
    • Les centres d’analyse principaux (Approvisionnement, production, distribution).<o:p></o:p>
    • Les centres d’analyses auxiliaires (Ex : administration, services après vente…).<o:p></o:p>
      
    Les charges indirectes regroupées dans les centres auxiliaires sont dans un premier temps réparties entres les centres principaux à l’aide de clé de répartition (répartition primaire). A leur tour, les charges indirectes des centres principaux sont affectées aux coûts à l’aide de nouvelles clés de réparation (répartition secondaire). <o:p></o:p>
      
    Toutes les notions de base dont vous avez besoin pour comprendre cette méthode sont expliquées dans le glossaire sur les méthodes de calcul des coûts<o:p></o:p> 
     

    <o:p> </o:p> 

    A- Structure des coûts complets.<o:p></o:p> 
    <o:p> </o:p> 


    L’enchaînement du calcul des coûts est fondé sur le cycle d’exploitation de l’entreprise :<o:p></o:p> 
     
    • Dans une entreprise commerciale, le cycle est le suivant : (1) Achat de produits – (2) Stockage des produits – (3) Vente des produits.<o:p></o:p>
    • Dans une entreprise industrielle, il suit le schéma suivant : (1) Achat de matières premières – (2) Stockage de matières premières – (3) Production des produits – (4) stockage des produits finis – (5) vente des produits finis.<o:p></o:p>
     
      Des opérations diverses de manutention, transport et autres peuvent générer des charges entre ces étapes du cycle d’exploitation <o:p></o:p>
      
    Différents types de coûts correspondent aux différentes étapes de fabrication et de vente d’un produit :<o:p></o:p> 
     
    • Le coût d’acquisition ou coût d’achat. (Prix d’achat + frais d’approvisionnement)<o:p></o:p>
    • Le coût de production. (Coût d’acquisition + charges de fabrication).<o:p></o:p>
    • Le coût de distribution. (Charges de diffusion + charges de vente)<o:p></o:p>
    • Coût de revient. (Coût de production + Coût hors production). Le coût Hors production est égal au coût de distribution + toutes les charges ne relevant pas de la fabrication.<o:p></o:p>
    • Résultat. (Chiffre d’affaire – Coût de revient)
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
       
       

    <o:p></o:p>   
    B- Méthode de calcul des coûts complets<o:p></o:p> 


      
    Avant de ce lancer dans le calcul des coûts selon la méthode des coûts complets, l’étape primordiale est l’identification des charges directes (qui lorsque connues sont directement affectées à un produit ou à une activité de l’entreprise) et des charges indirectes qui sont communes à plusieurs produits ou plusieurs activités. Les charges indirectes sont traitées dans un tableau de répartition des charges et répartie dans les centres d’analyse principaux. Le calcul du coût de revient peut alors commencer. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p> 
    <o:p> </o:p> 


    B1- Etapes de calcul des coûts dans une entreprise commerciale<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Etape<o:p></o:p> Description<o:p></o:p>
    1<o:p></o:p> Calcul du coût d’achat des produits.<o:p></o:p> 
     
    • Coût d’achat = Prix d’achat + charges directes d’approvisionnement + Charges indirectes d’approvisionnement<o:p></o:p>
    2<o:p></o:p> Inventaire permanent des stocks de produits<o:p></o:p> 
      
    Le but de l’inventaire est de déterminer la quantité de produits vendus, et la valeur de ces derniers lors de la sortie du magasin. Le stockage des produits génère des coûts ( coûts liés à la gestion des stocks). Par conséquent, les produits à la sortie du magasin n’ont plus la même valeur qu’à leur entrée ( méthodes de valorisation des sorties).<o:p></o:p> 
     
    • Quantité de produits vendus = (Stock initial + Entrées) – Stock final<o:p></o:p>
    • Coût des produits vendues = Quantité de produits vendus x Valeur unitaire à la sortie du magasin<o:p></o:p>
    3<o:p></o:p> Calcul du coût de distribution<o:p></o:p> 
     
    • Coût de distribution = Charges directes de distribution + charges indirectes de distribution<o:p></o:p>
    4<o:p></o:p> Calcul du coût de revient des produits vendus<o:p></o:p> 
     
    • Coût de revient = Coût des produits vendues + Coût de distribution<o:p></o:p>
    5<o:p></o:p> Calcul du résultat analytique<o:p></o:p> 
     
    • Résultat = Chiffre d’affaires - Coût de revient des produits vendues<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p> 
    <o:p> </o:p> 
    <o:p> </o:p> 


    B2- Etapes de calcul des coûts dans une entreprise industrielle<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Etape<o:p></o:p> Description<o:p></o:p>
    1<o:p></o:p> Calcul du coût d’achat des produits.<o:p></o:p> 
     
    • Coût d’achat = Prix d’achat + charges directes d’approvisionnement + Charges indirectes d’approvisionnement<o:p></o:p>
    2<o:p></o:p> Inventaire permanent des stocks de matières et consommables<o:p></o:p> 
      
    Le but de l’inventaire est de déterminer la quantité de matières consommées, et la valeur de ces dernières lors de la sortie du magasin. Le stockage des matières génère des coûts ( coûts liés à la gestion des stocks). Par conséquent, à la sortie du magasin, elles n’ont plus la même valeur qu’à leur entrée (méthodes de valorisation des sorties).<o:p></o:p> 
     
    • Quantité de matières consommées = (Stock initial + Entrées) – Stock final<o:p></o:p>
    • Coût des matières consommées = Quantité de matières consommées x Valeur unitaire à la sortie du magasin<o:p></o:p>
    3<o:p></o:p> Calcul du coût de production<o:p></o:p> 
     
    • Coût de production = Coût des matières consommées + Charges directes de production + charges indirectes de production.<o:p></o:p>
    4<o:p></o:p> Inventaire permanent des stocks de produits finis<o:p></o:p> 
      
    Le but de l’inventaire est de déterminer la quantité de produits finis vendue, et la valeur de ces derniers lors de la sortie du magasin. Le stockage des produits finis génère des coûts ( coûts liés à la gestion des stocks). Par conséquent, à la sortie du magasin, ils n’ont plus la même valeur qu’à leur entrée (méthodes de valorisation des sorties).<o:p></o:p> 
     
    • Quantité de produits vendus = (Stock initial + Entrées) – Stock final<o:p></o:p>
    • Coût des produits vendues = Quantité de produits vendus x Valeur unitaire à la sortie du magasin<o:p></o:p>
    5<o:p></o:p> Calcul du coût de distribution<o:p></o:p> 
     
    • Coût de distribution = Charges directes de distribution + charges indirectes de distribution<o:p></o:p>
    6<o:p></o:p> Calcul du coût de revient des produits vendus<o:p></o:p> 
     
    • Coût de revient = Coût des produits vendues + Coût de distribution<o:p></o:p>
    7<o:p></o:p> Calcul du résultat analytique<o:p></o:p> 
     
    • Résultat = Chiffre d’affaires - Coût de revient des produits vendues<o:p></o:p>

    <o:p> OUTGDA Mektar</o:p>


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                                        Méthodologie d’un inventaire physique<o:p></o:p> 
      
      
    L'inventaire physique des stocks répond à la fois à un besoin stratégique et légal pour l’entreprise. A des périodes bien planifiées, et obligatoirement à la clôture d’un exercice, chaque entreprise est tenue d’effectuer un inventaire de ses stocks. Le but étant de s’assurer que ces derniers reflètent les quantités et les valeurs fournies par le logiciel de gestion.<o:p></o:p> 
      
    Afin d’éviter la charge de travail que provoque un inventaire annuel, le choix est très souvent porté sur un système d’inventaire tournant qui lui, permet une vérification des stocks par lots ou par tranche, avec une périodicité moins longue.<o:p></o:p> 
      
    Le décompte des quantités en stock porte sur l’ensemble des éléments constitutifs du stock faisant partie du patrimoine de l'entreprise quels que soient leur nature ou leur état dans la chaîne de fabrication :<o:p></o:p>
    • Les stocks de production (matières premières, en-cours de fabrication, produits semi-ouvrés, produits finis) ;<o:p></o:p>
    • Les stocks hors production (pièces de rechange, consommables autres, emballages …);<o:p></o:p>
    • Les stocks externes placés chez les partenaires.<o:p></o:p>
      
    Pour des besoins spécifiques d’analyse, la loi de Pareto (20/80) et la méthode ABC incitent souvent à une exécution partielle des inventaires sur une catégorie bien précise de stock. Cependant, d’un point de vue légal, l’exécution d’un inventaire doit inclure tous les éléments du stock, même ceux qui sont considérés comme  non significatifs de par leur valeur minime, projetée par les indicateurs de gestion des stocks.<o:p></o:p> 
      
      
    A- Préparation des l’inventaires<o:p></o:p> 
      
    La préparation d’un inventaire tournant ou annuel doit être fait sur la base d’une procédure écrite. La procédure d'inventaire a pour but de recenser toutes les difficultés susceptibles d'être rencontrées pendant l’exécution de l’inventaire et de prévoir pour chacune d’elles des solutions immédiates et appropriées. Cette procédure doit entre autre expliquer :<o:p></o:p> 
     
    • Buts de l’inventaire (régularisation totale des stocks, inventaire partiel pour optimisation des coûts, contrôle de routine…) ;<o:p></o:p>
    • Le programme d’exécution de l’inventaire (date, horaires, périodicité). Pour un inventaire tournant par exemple il faut définir la régularité des comptages (articles de classe A : 1 fois par trimestre,  articles de classe B : 2 fois par an, articles de classe C : uniquement en fin d’exercice …) ;<o:p></o:p>
    • Le plan du site de stockage avec un découpage dont chaque zone correspond à un nombre de référence précis. C'est-à-dire calibré pour une équipe de comptage et pour un délai fixé ;<o:p></o:p>
    • Le nombre de personnes par équipe de comptage (il convient de mettre en place un nombre de personnes suffisant pour réaliser l'inventaire dans les délais impartis pour une zone) ;<o:p></o:p>
    • Le nombre de zones par équipe de comptage;<o:p></o:p>
    • Le formulaire utilisé pour le relevé des quantités. Le stock théorique ne doit en aucun cas figurer sur ce document. Ce document doit présenter les articles par emplacement. En effet, les inventaires par emplacement plus simple à mettre en oeuvre sont généralement préférés à d’autres procédés. Ils facilitent aussi la responsabilisation des acteurs par zone ;<o:p></o:p>
    • Les règles de gestion des écarts ;<o:p></o:p>
    • Les règles de validation et de saisie des données<o:p></o:p>
      
    L'organisation des inventaires varie d’une entreprise à l’autre et reste influencée par la taille mais aussi de la nature des stocks à inventorier.  Toutefois, les règles suivantes doivent être examinées afin d’assurer la fiabilité des relevés de comptage :<o:p></o:p> 
     
    • Avoir des lieux de stockage clean. Ce qui demande une préparation avant le passage des équipes de comptage. Il faut au préalable s’assurer que les articles sont bien rangés et facilement identifiables par des étiquettes ou un marquage lisible et compris.  En faisant précéder les inventaires par une campagne 5S, on limite la tâche aux seuls articles essentiels. En présence d’un entrepôt mixte, il faut bien sûr prévoir la séparation des stocks faisant partie du patrimoine de l’entreprise et les stocks appartenant à des tiers.<o:p></o:p>
     
    • Faire une mise en forme appropriée du formulaire de comptage. Pour le cas particulier d’un inventaire par emplacement, il est toujours préférable, même si ce dernier est partiel (Classe A, B ou C), de faire figurer sur la feuille de relevé tous les articles d’un emplacement donné. Ceci permettra de gérer à la fois les écarts de référence et les écarts de quantité, sans qu’il y ait besoin de prendre des notes sur un second document. Si le stock est tenu de façon informatisée, il est recommandé d’établir des listes par emplacement et sur lesquels sont déjà indiquées les références des articles en stock et les unités de comptage (car les erreurs découlant d'une imprécision à ce niveau peuvent être très significatives). Il faut absolument omettre de cette liste les quantités théoriques.<o:p></o:p>
     
     
    • Former les équipes. Pour des raisons de fiabilité, l'inventaire ne doit pas être réalisé par les seules personnes ayant la charge du magasinage. il est utile de faire participer des collaborateurs d'autres services, notamment, les comptables, les acheteurs, les vendeurs et les techniciens de maintenance pour la connaissance qu’ils ont des articles. 
      La procédure d’inventaire doit d'être communiquée et expliquée aux équipes, avec un accent particulier porté sur la prise de note lors du comptage. Il faut préciser tous les éléments à rapporter, notamment, ceux liés aux caractéristiques des articles (couleur, unité stockée, poids, volume, emplacement, état physique …).
      <comment title=" Début code Google Adsence " xmlns="http://disruptive-innovations.com/zoo/nvu"></comment> <comment title=" Fin code Google Adsence " xmlns="http://disruptive-innovations.com/zoo/nvu"></comment>  
         
         
         
         
         
         
         
         
         
      
    B- Exécution des inventaires et gestion des écarts<o:p></o:p> 
      
      
    Durant toute la période couvrant le déroulement de l’inventaire, les exigences suivantes sont à suivre :<o:p></o:p>
    • Suspension de toute activité de production durant l’inventaire des en-cours et des stocks de produits semi ouvrés ;<o:p></o:p>
    • Arrêt de toutes les expéditions ou réceptions dans les magasins de produits finis et de matières premières;<o:p></o:p>
    • Marquage  des références comptées ou des emplacements visités. Cette action a pour but d’éviter un double comptage des articles, et de faciliter l’identification de ceux qui n’auraient pas été pris en compte durant l’opération d’inventaire ;<o:p></o:p>
    • Numérotation des fiches ou liste de comptage. Les feuilles de comptage ainsi numérotées sont imprimées à l’unité (pas de photocopies) ;<o:p></o:p>
    • Répartition claire des listes par équipe. Il faut surtout éviter que des personnes d’une même équipe ne se retrouve en train de compter deux fois les mêmes pièces. D’autre part, il est important de pouvoir identifier la personne qui a remplie une liste donnée;<o:p></o:p>
    • Recomptage des références ayant présenté des écarts significatifs avant validation des quantités comptées.<o:p></o:p>
      
    Dans un processus d’amélioration de la gestion des stocks, il convient de rechercher les raisons des écarts constatés, et de proposer des solutions adaptées pour éviter un renouvellement de la situation.
     
    OUTGDA Mektar

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  •                                      Glossaire sur les méthodes de calcul des coûts
      
     

      


    Ces définitions sont extraites de divers ouvrages spécialisés en contrôle de gestion, et de sites spécialisés.
    <o:p style="font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; "> </o:p> <o:p style="font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; "> </o:p>
    ABC (Activity-based costing)<o:p></o:p> Méthode de calcul des coûts qui consiste à évaluer le coût de revient des produits en disant que ce ne sont plus les produits qui consomment les ressources mais les activités qui seront à leur tour consommées par les produits

    <o:p></o:p>
    Assiette de frais<o:p></o:p> Unité monétaire qui permet de mesurer l’activité d’un centre de structure. Certains centres d’analyse ne peuvent mesurer leur activité par une grandeur physique (exemple : l’administration, la gestion des bâtiments,…).<o:p></o:p> 
      
    Le taux de frais permet l’imputation des charges des centres de structure aux coûts des produits.

    <o:p></o:p>
    Centres d’analyse<o:p></o:p> Divisions comptables de l’entreprise. (ex : administration, approvisionnement, production, distribution). Elles permettent de gérer l’affectation des charges indirectes. Dans le processus de détermination des coûts, les charges indirectes sont réparties entre les centres d’analyse (répartition primaire). Le coût de chaque centre d’analyse est ensuite imputé aux comptes de coûts des produits à l’aide de clefs de répartition.<o:p></o:p> 
      
    Les centres d’analyse sont de trois types :<o:p></o:p>
    • Les centres principaux : où les charges indirectes peuvent être affectées à un coût (ex : approvisionnement, production, distribution);<o:p></o:p>
    • Les centres auxiliaires : ils regroupent dans un premier temps, des charges communes à plusieurs activités. Leurs coûts ne peuvent être imputés directement au coût d’achat, de production ou de distribution ;<o:p></o:p>
    • Les centres de structure : où l’imputation des coûts faite directement sur le coût de revient des produits.<o:p></o:p>
      
    L’activité des centres d’analyse est mesurée en unité d’œuvre. L’unité monétaire qui permet de mesurer l’activité d’un centre de structure est l’assiette de frais.

    <o:p></o:p>
    Charge (comptabilité)<o:p></o:p> En gestion comptable, les charges regroupent l’ensemble des opérations qui " pèsent " sur le résultat de l’entreprise. Le résultat (bénéfice ou perte) est le fruit d’une activité elle-même rendue possible par la consommation de certains biens et services (facteurs de production). <o:p></o:p>
      
    Charges incorporables. Ce sont les charges qui représentent au mieux le coût de la gestion courante de l’entreprise. Elles peuvent être directes ou indirectes<o:p></o:p> 
      
    Charges non incorporables. Charges qui du fait de leur caractère ne peuvent pas intervenir dans le calcul des coûts.<o:p></o:p> 
      
    Charges supplétives. Charges incorporées aux coûts, bien qu’elles ne soient pas considérées comme des charges en comptabilité générale (d’après leur statut juridique). Exemples : la rémunération de l’exploitant. Les dividendes versés aux associés lors de la répartition du bénéfice. <o:p></o:p>
      
    Charges exceptionnelles.  Les charges exceptionnelles sont des charges non incorporables. Elles ne sont pas prises en compte dans le calcul des coûts.

    <o:p></o:p>
    Charges (coûts complets)<o:p></o:p> Charges directes. Charges incorporables directement affectées aux différents coûts. (ex : prix des composants, main-d’œuvre directes…)<o:p></o:p> 
      
    Charges indirectes. Charges incorporables donc il n’est pas possible d’affecter à un coût particulier. Elles doivent faire l’objet d’un calcul intermédiaire. (Ex : frais de gardiennage, électricité, entretien des locaux, locations…)<o:p></o:p> 
      
    Répartition des charges indirectes. On distingue 3 phases dans l’analyse des charges indirectes :<o:p></o:p>
    • Répartition primaire : répartition des charges indirectes dans les centres d’analyse ;<o:p></o:p>
    • Répartition secondaire : la cession des charges des centres auxiliaires aux centres d’analyse principaux ;<o:p></o:p>
    • Imputation des charges réparties dans les centres principaux aux comptes de coûts des produits à l’aide de clefs de répartition. (Charges indirectes imputées = Consommation d’unités d’œuvre x Coût de l’unité d’œuvre)<o:p></o:p>
    Clef de répartition. Voir : Unité d'œuvre

    <o:p></o:p>
    Charges (coûts partiels)<o:p></o:p> Charges fixes. (Charges de structure) Eléments dont le coût ne varie pas avec le volume de production. Les charges fixes restent stables jusqu'à un certain niveau d’activité. Exemple de coûts fixes :<o:p></o:p>
    • Coûts indirects<o:p></o:p>
    - Investissements (amortissement, impôts fonciers, assurances, intérêts, autres coûts)<o:p></o:p> 
    -  Frais généraux (recherche et développement, relations publiques, comptabilité et audit, assistance juridique et brevets)<o:p></o:p>
    • Administration et direction<o:p></o:p>
    • Coûts commerciaux et logistiques<o:p></o:p>

    Charges variables. (Charges directes ou opérationnelles). Charges qui varient avec le volume d'activité de l'entreprise, sans qu'il y ait nécessairement exacte proportionnalité entre la variation des charges et la variation du volume des produits obtenus.<o:p></o:p> 
      
    Exemple de coûts variables : coûts des matières premières, main-d’œuvre directe, maîtrise, maintenance, services, fournitures, royalties et brevets, emballages…<o:p></o:p> 
      
    Charges semi-variables. (ou mixtes). Charges composées d’une partie fixe et d’une partie variable. Exemple : rémunération (une partie fixe et une partie en fonction du chiffre d’affaires réalisé).<o:p></o:p> 
      
    Charges communes. Charges qui ne peuvent directement pas être imputées à un produit (ex. location du bâtiment administratif, comptabilité…). Ce sont généralement des charges fixes.

    <o:p></o:p>
    Coût (hiérarchie)<o:p></o:p> Coût d’acquisition ou coût d’achat. Il est égal au prix d’achat majoré de tous les frais d’approvisionnements : frais de transport, d’installation, de mise en service… <o:p></o:p>
      
    Coûts d’approches. Frais de transit + frais de débarquement + frais de transport local.<o:p></o:p> 
      
    Coût de production. (Coûts opératoires). Il est égal à l’ensemble des charges occasionnées par la fabrication d’un produit ou d’un service. Il intègre le coût d’achat et les charges de production.<o:p></o:p> 
      
    Coût de distribution. Il est constitué de l’ensemble des charges nécessaires à la diffusion et à la vente d’un produit ou d’un service. Ce coût ne se cumule pas avec le coût de production.<o:p></o:p> 
      
    Coût de stockage. Il regroupe l’ensemble des charges liées à la constitution et la gestion des stocks<o:p></o:p> 
      
    Coût Hors production. Coût de distribution + toutes les charges ne relevant pas de la fabrication.<o:p></o:p> 
      
    Coût de revient. (coût complet) il est égal à l’ensemble des charges occasionnées par la fabrication et la distribution d’un produit. Il intègre le coût de production et les coûts hors production.

    <o:p></o:p>
    Coût<o:p></o:p> Le coût d’un objet de coût est la somme des ressources utilisées pour obtenir cet objet, « objet » étant synonyme d’« objectif ». L’objet de coût désigne ce qu’on veut mesurer : produit assemblé, service rendu, client satisfait, activité exercée, fonctionnement d’une unité administrative, etc.

    <o:p></o:p>
    Coûts complets<o:p></o:p> Méthode de calcul des coûts qui permet de déterminer le coût de revient d’un produit fabriqué ou commercialisé par l’entreprise. Pour calculer chaque coût composant le coût de revient du produit, on additionne les charges directes et les charges indirectes imputées à ce coûts<o:p></o:p> 
      
    Résultat = Chiffre d’affaire – coût de revient

    <o:p></o:p>
    Coûts partiels<o:p></o:p> Méthode de calcul des coûts qui consiste à évaluer les économies d'échelle prévisionnelles de l'entreprise, notamment en fonction des prévisions de vente. Elle consiste à imputer à chaque produit les charges variables correspondantes. Elle permet de :<o:p></o:p> 
     
    • Réaliser des analyses de rentabilité<o:p></o:p>
    • Calculer un seuil de rentabilité<o:p></o:p>
      
    Résultat = marges - charges communes<o:p></o:p> 
      
    Coûts directs. (direct costing). Voir : charges (coûts complets)<o:p></o:p> 
      
    Coûts variables. Voir : Charges (coûts partiels)

    <o:p></o:p>
    Coûts spécifiques<o:p></o:p> (Méthode du coût variable évolué). C’es est une variante de la méthode des coûts directs rattachant à chaque produit ses charges fixes spécifiques.

    <o:p></o:p>
    Marge<o:p></o:p> On appelle marge toute différence entre un prix de vente et un coût partiel. Il existe autant de marges que de coûts partiels: marge sur coûts variables, marges sur coûts directs,.....<o:p></o:p> 
      
    Marge sur coût variable (MCV) = Chiffre d’affaires - Coût variable. La marge sur coût variable reflète la participation de chaque produit à la couverture des charges fixes.<o:p></o:p> 
      
    Le taux de marge est le rapport entre la marge sur coût variable et le chiffre d'affaires, exprimé en pourcentage. (Taux de MCV = (MCV / CA) *100)<o:p></o:p> 
      
    Marge à la distribution d’un produit = Chiffre d’affaire – (CV de fabrication + CV de distribution).<o:p></o:p> 
      
    La marge nette d’un objet correspond aux revenus tirés de l’objet, déduction faite de l’ensemble des coûts qui lui sont propres. <o:p></o:p>
      
    Formules usuelles :<o:p></o:p>
    • Marge nette d’un objet = Marge sur coûts variables - Coûts fixes spécifiques ;<o:p></o:p>
    • Marge nette = Marge à la distribution – Coûts spécifiques.<o:p></o:p>
      
    La marge nette représente l’apport de cet objet à la couverture des coûts fixes communs à l’ensemble des objets ainsi qu’au bénéfice réalisé par l’entreprise.<o:p></o:p> 
      
    Marge par unité d’un facteur de production. Elle correspond à la marge sur coûts variables, divisée par le nombre d’unités requises du facteur de production. La marge par unité d’un facteur de production est pertinente pour la décision lorsque le facteur de production utilisé présente une contrainte. Par exemple, la marge par heure de travail dans un atelier est pertinente pour la décision lorsque cet atelier fonctionne à pleine capacité.

    <o:p></o:p>
    Seuil de rentabilité<o:p></o:p> Volume de production qui ne produit ni profit ni perte. Il est atteint quand les coûts totaux sont couverts par les recettes totales. Le seuil de rentabilité est généralement calculé en monnaie. Mais il peut être exprimé en quantités produites ou en nombre de jours de chiffre d'affaires (Point mort).<o:p></o:p> 
      
    Formules :<o:p></o:p>
    • Seuil de rentabilité en quantité. SR = CF / MCV unitaire<o:p></o:p>
    • Seuil de rentabilité en monnaie. SR = CF / Taux MCV<o:p></o:p>
    <o:p></o:p>Avec : SR = seuil de rentabilité, CF = coûts fixes, MCV = marge sur coûts variables.<o:p></o:p> 
      
    Point mort. Date à laquelle le seuil de rentabilité est atteint (Nombre de jours de chiffre d’affaires). C’est-à-dire, date à laquelle l’entreprise devient bénéficiaire. Plus cette date est atteinte rapidement dans l’exercice plus la sécurité est importante pour l’entreprise.<o:p></o:p> 
      
    Point mort = Seuil de rentabilité X 360 / Chiffre d’affaires de la période<o:p></o:p> 
      
    Marge de sécurité. C’est la partie de chiffre d’affaire réalisée après l’atteinte du seuil de rentabilité. Plus cette marge est élevée, mieux le produit participe à la couverture des charges fixes.<o:p></o:p> 
      
    Marge de sécurité = Chiffre d’affaire – Seuil de rentabilité (en monnaie)<o:p></o:p> 
      
    Indice d’efficience ou de sécurité. Il représente le pourcentage du chiffre d’affaires réalisé au delà du seuil de rentabilité. C’est une marge de sécurité dont dispose l’entreprise.<o:p></o:p> 
      
    Indice d’efficience = ((chiffre d’affaires de la période - Seuil de rentabilité)/ Chiffre d’affaires de la période) x 100

    <o:p></o:p>
    Unité d’œuvre<o:p></o:p> Unité de mesure de l’activité d’un centre d’analyse. Les types d’unités d’œuvre couramment utilisés sont :<o:p></o:p>
    • La main d’œuvre consacrée au produit (heure de main d’œuvre).<o:p></o:p>
    • Le fonctionnement consacré au produit (heure machine)<o:p></o:p>
    • Fourniture travaillée dans le centre de travail : nombre, poids, volume, kg de matières premières consommées…
    <o:p></o:p>Formule : coût d’unité d’œuvre = total des charges réparties dans le centre / nombre d’unités d’œuvre.<o:p></o:p> 
      
    Le coût de l’unité d’œuvre permet l’imputation des charges des centres opérationnels aux coûts des produits.<o:p></o:p> 
      
    Remarque : dans les centres de structure, il n’est pas possible de définir une unité d’œuvre physique. On calcule alors un taux de frais en divisant les charges par un montant tel que le coût de production, le chiffre d’affaires.

    OUTGDA Mektar


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  •                                          La méthode des coûts partiels<o:p></o:p> 
    <o:p> </o:p> 
    <o:p> </o:p>   
    A- Le principe de la méthode des coûts partiels<o:p></o:p> 
    <o:p> </o:p> 

     

    Le coût d’un produit est la somme de la valeur des ressources (charges) utilisées pour fabriquer ce produit. Par analogie, un coût partiel est une partie du coût global du produit (c'est-à-dire une partie de son coût complet). La méthode des coûts partiels répartie les charges en trois catégories :<o:p></o:p> 
     
    • Les charges variables. Elles varient en fonction du nombre de produits fabriqué ;<o:p></o:p>
    • Les charges fixes spécifiques. Elles sont générées par un seul produit et imputées à celui-ci ;<o:p></o:p>
    • Les charges fixes communes. Elles ne peuvent être imputées à un produit. Elles sont couvertes par les marges dégagées par chaque produit fabriqué.<o:p></o:p>
      
    La marge d’un produit est la différence entre le revenu tiré de ce dernier et une partie de son coût (coût partiel). La méthode des coûts partiel part donc du principe que les produits fabriqués par l’entreprise génèrent des marges (et non des résultats) qui contribuent à couvrir une masse indivisible de charges (charges fixes communes). C’est une méthode prévisionnelle qui permet de : <o:p></o:p>
     
    • Connaître la contribution de chaque produit à la couverture des charges fixes ;<o:p></o:p>
    • Mesurer la rentabilité de chaque produit et identifier ceux qui sont les moins rentables ;<o:p></o:p>
    • Calculer le seuil de rentabilité (chiffre d'affaires pour lequel les charges fixes sont entièrement couvertes par la somme des marges dégagées par chaque produit).<o:p></o:p>
      
    Pour plus de détails sur les termes employés dans la méthode des coûts partiels, nous vous recommandons de parcourir le glossaire sur les méthodes de calcul des coûts.<o:p></o:p> 
      
      
      
    B- Schéma de détermination du résultat par la méthode des coûts partiels<o:p></o:p> 
      
    Le calcul du résultat par la méthode des coûts partiels suit les principales étapes suivantes :<o:p></o:p> 
     
    • Etape 1 : Analyse et distinction des charges fixes communes, des charges fixes spécifiques et des charges variables;<o:p></o:p>
    • Etape 2 : Répartition des charges variables entre les différents produits. Un tableau de répartition peut être utilisé en cas de besoin pour les charges variables indirectes;<o:p></o:p>
    • Etape 3 : Affectation des charges fixes spécifiques de chaque produit ;<o:p></o:p>
    • Etape 4 : Calcul des différentes marges par produit (marge sur coûts variables, marge sur coûts fixes spécifiques);<o:p></o:p>
    • Etape 5 : Détermination du résultat analytique.<o:p></o:p>
      
    Le résultat analytique est obtenu en retranchant les charges fixes globales de la somme des différentes marges par produit : <o:p></o:p>
      
    Résultat = Somme des marges des produits - charges communes<o:p></o:p> 
      
    Selon la nature et l’importance des différentes charges dans le cout global des produits, ce calcul peut se faire dans la pratique suivant deux méthodes :<o:p></o:p>
    • La méthode des couts variables<o:p></o:p>
    • La méthode des couts spécifiques (couts variables évoluée)<o:p></o:p>
      
      
      
    B1- Calcul du résultat par la méthode des coûts variables<o:p></o:p>
      
    La méthode des coûts variables tient uniquement compte des seules charges variables dégagées par chaque produit et des charges fixes globales (spécifiques + communes). Aucune distinction n’est donc faite sur les charges fixes. <o:p></o:p>
      
    La contribution des produits à la couverture des charges fixes se limite au calcul de la marge sur coûts variables (différence entre le chiffre d’affaire par produit et la somme des charges variables de chaque produit) <o:p></o:p>
      
    Le résultat analytique est obtenu en retranchant les charges fixes globales de la somme des différentes marges sur coûts variables par produit : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p> 


    Résultat = Somme des marges sur coûts variables des produits - charges communes<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p> 
    <o:p> </o:p> 
    Table de calcul du résultat par la méthode des coûts variables<o:p></o:p> 
    <o:p> </o:p>

    Etape<o:p></o:p> Description<o:p></o:p> Produit (1)<o:p></o:p> Produit (2)<o:p></o:p> Produit (n)<o:p></o:p> Total<o:p></o:p>
    1<o:p></o:p> Calcul du chiffre d’affaire prévisionnel (CA)<o:p></o:p> 
     
    CA1<o:p></o:p> CA2<o:p></o:p> CA3<o:p></o:p> CAT<o:p></o:p>
    2<o:p></o:p> Calcul des charges variables (CV)<o:p></o:p> CV1<o:p></o:p> CV2<o:p></o:p> CV3<o:p></o:p> CVT<o:p></o:p>
    3<o:p></o:p> Calcul de la marge sur coûts variables<o:p></o:p> 
      
    MCV = Chiffre d’affaires - Coût variable<o:p></o:p> 
      
    Le taux de marge est le rapport entre la marge sur coût variable et le chiffre d'affaires, exprimé en pourcentage. Taux de MCV = (MCV / CA) *100 donc <o:p></o:p>
      
    MCV = CA * Taux de MCV<o:p></o:p>
    MCV1<o:p></o:p> MCV2<o:p></o:p> MCV3<o:p></o:p> MCVT<o:p></o:p>
    4<o:p></o:p> Calcul des charges fixes (CF)<o:p></o:p> 
     
    Charges fixes (CF)<o:p></o:p>
    5<o:p></o:p> Calcul du résultat (RE)<o:p></o:p> 
      
    Résultat = MCV – CF<o:p></o:p> 
      
    Résultat = somme des marges - charges fixes globales<o:p></o:p>
    Résultat (RE)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p> 
    <o:p> </o:p> 
    <o:p> </o:p> 


    B2- Calcul du résultat par la méthode des coûts spécifiques<o:p></o:p>
      
    Aussi appelée méthode du coût variable évolué, cette méthode (plus détaillée que la précédente) tient compte des charges variables dégagées par produit. Ensuite, elle rattache à chacun de ces derniers les charges fixes qui lui sont spécifiques. Il y a donc distinction entre les charges fixes spécifiques et les charges fixes communes. <o:p></o:p>
      
      La contribution des produits à la couverture des charges fixes communes se calcule en deux phases :<o:p></o:p>
    • Phase 1 : calcul de la marge sur coûts variables (différence entre le chiffre d’affaire par produit et la somme des charges variables de chaque produit) ;<o:p></o:p>
    • Phase 2 : calcul de la marge sur coûts fixes spécifiques (différence entre la marge sur coûts variables par produit et les coûts fixes spécifiques) ;<o:p></o:p>
      
    Le résultat analytique est obtenu en retranchant les charges fixes communes de la somme des différentes marges sur coûts fixes spécifiques par produit : <o:p></o:p>
     
    Résultat = Somme des marges sur coûts fixes spécifiques des produits - charges communes<o:p></o:p>
      <comment title=" Début code Google Adsence " xmlns="http://disruptive-innovations.com/zoo/nvu"></comment> <comment title=" Fin code Google Adsence " xmlns="http://disruptive-innovations.com/zoo/nvu"></comment>  
         
         
         
         
         
         
         
         
         

    <o:p>   </o:p> 
    <o:p> </o:p> 
    Table de calcul du résultat par la méthode des coûts spécifiques<o:p></o:p> 
    <o:p> </o:p>

    Etape<o:p></o:p> Description<o:p></o:p> Produit (1)<o:p></o:p> Produit (2)<o:p></o:p> Produit (n)<o:p></o:p> Total<o:p></o:p>
    1<o:p></o:p> Calcul du chiffre d’affaire prévisionnel (CA)<o:p></o:p> 
     
    CA1<o:p></o:p> CA2<o:p></o:p> CA3<o:p></o:p> CAT<o:p></o:p>
    2<o:p></o:p> Calcul des charges variables (CV)<o:p></o:p> 
     
    CV1<o:p></o:p> CV2<o:p></o:p> CV3<o:p></o:p> CVT<o:p></o:p>
    3<o:p></o:p> Calcul de la marge sur coûts variables<o:p></o:p> 
      
    MCV = Chiffre d’affaires - Coût variable<o:p></o:p> 
      
    Le taux de marge est le rapport entre la marge sur coût variable et le chiffre d'affaires, exprimé en pourcentage. Taux de MCV = (MCV / CA) *100 donc <o:p></o:p>
      
    MCV = CA * Taux de MCV<o:p></o:p>
    MCV1<o:p></o:p> MCV2<o:p></o:p> MCV3<o:p></o:p> MCVT<o:p></o:p>
    4<o:p></o:p> Calcul des charges fixes spécifiques (CFs)<o:p></o:p> CFs1<o:p></o:p> CFs2<o:p></o:p> CFs3<o:p></o:p> CFsT<o:p></o:p>
    5<o:p></o:p> Calcul de la marge sur coût fixes spécifiques<o:p></o:p> 

    MCFs = MCV - CFs<o:p></o:p>
    MCFs1<o:p></o:p> MCFs2<o:p></o:p> MCFs3<o:p></o:p> MCFsT<o:p></o:p>
    6<o:p></o:p> Calcul des charges fixes communes<o:p></o:p> 
    (CFc)<o:p></o:p>
    Charges fixes communes (CFc)<o:p></o:p>
    7<o:p></o:p> Calcul du résultat<o:p></o:p> 
      
    Résultat = MCFs – CFc<o:p></o:p> 
      
    Résultat = somme des marges (MCVs) - charges fixes communes<o:p></o:p>
    Résultat (RE)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    OUTGDA Mektar


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