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Taxe d'apprentissage
La taxe d'apprentissage est due par les entreprises soumises à l'IS (impôt sur les sociétés) ou à l'IR (impôt sur le revenu) dans la catégorie des BIC (bénéfices industriel et commerciaux), employant des salariés.
En sont cependant exonérés :
- les petites entreprises employant un ou plusieurs apprentis sous certaines conditions,
- les sociétés et personnes morales ayant pour objet exclusif l'enseignement,
- les groupements d'employeurs regroupant des exploitants agricoles,
- les sociétés ou collectivités passibles de l'impôt sur les sociétés mais qui en sont intégralement exonérées.
Montant :0,5 % de la masse salariale
(0,6 % dans les entreprises de 250 salariés et plus lorsque le nombre de salariés employés en contrat de professionnalisation ou d'apprentissage est inférieur à 4% de l'effectif annuel moyen)+ contribution au développement de l'apprentissage de 0,18 % de la masse salariale versée.
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Taxe sur les salaires
La taxe sur les salaires est en principe due par toutes les personnes physiques ou morales employeurs:
- non assujetties à la TVA,
- ou assujetties à la TVA sur moins de 90 % de leur chiffre d'affaires.Montant de la taxe
Taux normal : 4,25 % sur la totalité des salaires versés.Majoration :
- 4,25 % (soit un taux global de 8,5 %) sur la fraction des rémunérations individuelles annuelles comprises entre 7 604 euros et 15 185 euros,
- 9,35 % (soit un taux global de 13,60 %) sur la fraction de ces rémunérations excédant 15 185 euros.Taux spécifiques
- Guadeloupe, Martinique et Réunion : 2,95 % sur l'ensemble des rémunérations versées
- Guyane : 2,55 % sur l'ensemble des rémunérations versées.Montant de la franchise : 840 euros.
Lorsque le montant annuel de la taxe ne dépasse pas cette limite, l'entreprise est dispensée de déclaration et de paiement.
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Taxe sur les véhicules de sociétés
Cette taxe est due par toutes les sociétés, quelle que soit leur forme (civile ou commerciale) et leur régime fiscal (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés)
Les associations et GIE ne sont pas assujetties.Véhicules concernés
Sont taxables les véhicules immatriculés en France dans la catégorie des "voitures particulières" :
- utilisés en France, quel que soit leur lieu d'immatriculation,
- possédés et immatriculés en France,
- possédés ou pris en location par les salariés ou dirigeants de la société pour effectuer des déplacements professionnels moyennant un remboursement des frais kilométriques sur une base supérieure à 15 000 kilomètres.
Deux barèmes de taxe sur les véhicules de sociétés sont possibles.
Le premier concerne les véhicules mis en circulation à compter du 1er juin 2004, et utilisés ou possédés par la société à compter du 1erjanvier 2006. La taxe est fonction du taux d'émission de dioxyde de carbone du véhicule :
Taux d'émission de dioxyde de carbone (grammes/km)
Tarif applicable par gramme de dioxyde de carbone
Inférieur à 50 euros0 euro
Supérieur à 50 et inférieur ou égal à 100
2 euros
Supérieur à 100 et inférieur ou égal à 120
4 euros
Supérieur à 120 et inférieur ou égal à 140
5,5 euros
Supérieur à 140 et inférieur ou égal à 160
11,5 euros
Supérieur à 160 et inférieur ou égal à 200
18 euros
Supérieur à 200 et inférieur ou égal à 250
21,5 euros
Supérieur à 250
27 euros
Pour les autres véhicules, le barème suivant s'applique (tarif annuel applicable par véhicule) :Voitures de 3 CV fiscaux au maximum
750 euros
Voitures de 4 à 6 CV fiscaux
1 400 euros
Voitures de 7 à 10 CV fiscaux
3 000 euros
Voitures de 11 à 15 CV fiscaux
3 600 euros
Voitures de plus de 15 CV fiscaux
4 500 euros
En cas de remboursement des frais kilométriques au salarié ou dirigeantLorsque la taxe est due au titre d'un véhicule possédé ou pris en location par un salarié ou dirigeant de la société pour effectuer des déplacements professionnels et que celui-ci bénéficie du remboursement des frais kilométriques par la société, le montant de la taxe à verser varie en fonction du nombre de kilomètres remboursés.
Nombre de kilomètres remboursés par la société
Montant à verser
Jusqu'à 15 000
0 % du montant de la taxe
Entre 15 001 et 25 000
25 % du montant de la taxe
Entre 25 001 et 35 000
50 % du montant de la taxe
Entre 35 001 et 45 000
75 % du montant de la taxe
Supérieur à 45 000
100 % du montant de la taxe
Le montant à verser fait ensuite l'objet d'un abattement de 15 000 euros.
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Impôt sur le revenu
Les bénéfices réalisés par l'entrepreneur individuel, l'EURL, la SNC et les sociétés civiles sont imposés à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non commerciaux (BNC).
L'impôt sur le revenu peut s'appliquer sur option aux bénéfices réalisés :
- par certaines SARL dites "de famille", constituées entre les ascendants, descendants du 1er et du 2ème degré (parents, grands parents, enfants, petits-enfants), les collatéraux (frères et soeurs), leurs conjoints et les partenaires d'un Pacs,
- par les SA, SAS et SARL nouvelles ou de moins de 5 ans, sous certaines conditions.Barème progressif par tranches pour l'imposition des revenus perçus en 2011 et en 2012
Jusqu'à 5 963 euros
0 %
de 5 964 euros à 11 896 euros
5,5 %
de 11 897 euros à 26 420 euros
14 %
de 26 421 euros à 70 830 euros
30 %
au-delà de 70 830 euros
41 %
La loi de finances pour 2012 instaure une contribution additionnelle au titre de l'imposition des revenus de 2011.
Les contribuables passibles de l'impôt sur le revenu dont le revenu fiscal de référence de 2011 est supérieur à 250 000 € (contribuables célibataires, divorcés, séparés ou veufs) ou à 500 000 € (contribuables mariés ou pacsés soumis à une imposition commune) sont redevables d'une contribution additionnelle égale à :
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3 % sur la fraction du revenu fiscal de référence comprise entre 250 000 € et 500 000 € (contribuables célibataires, divorcés, séparés ou veufs) ou comprise entre 500 000 € et 1 000 000 € (contribuables mariés ou pacsés soumis à une imposition commune) ;
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4 % sur la fraction supérieure respectivement à 500 000 € et 1 000 000 €.
Toutefois, pour les contribuables dont le revenu fiscal de référence de 2011 est au moins égal à une fois et demie la moyenne des revenus fiscaux des années 2009 et 2010, la contribution est calculée selon des règles particulières.
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Taux des pénalités de retard
Entre professionnels, des pénalités de retard sont dues à compter du jour suivant la date de règlement figurant sur la facture.
Elles font partie des mentions qui doivent obligatoirement figurer dans une facture et sur les conditions générales de vente (CGV). (article L 441-6 du code de commerce)
Elles s'appliquent automatiquement, sans qu'il soit nécessaire de faire un rappel ou une mise en demeure.
Le fait de ne pas mentionner le taux des pénalités de retard dans la facture et dans les conditions générales de vente est passible d'une amende de 75 000 €. En outre les personnes morales peuvent être exclues des marchés publics pour 5 ans au plus (articles L 441-4 et L 441-5 du code du commerce)
Taux des pénalités de retardPrincipe :
Il est égal au taux de refinancement de la BCE (banque centrale européenne) majoré de 10 points.
Pour 2011 : 11 % (1 + 10%)En pratique :
Le contrat ou les conditions générales de vente peuvent prévoir un taux inférieur, dans la limite cependant de 3 fois le taux d'intérêt légal.
Pour 2012 : 2,13% (3 X 0,71%)
Ce taux s'applique sur le montant TTC de la facture impayée.
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